Ghaza, 100 jours d’un génocide à ciel ouvert

L’agression de l’armée sioniste dans la bande de Ghaza est entrée dimanche dans son 100è jour. Israël s’inscrit désormais dans une logique génocidaire. Les appels de la communauté internationale pour un arrêt immédiat des massacres dans l’enclave palestinienne font figure de lettre morte.

Plongé dans une crise humanitaire sans précédent, le dernier rapport officiel provisoire, fait état d’au moins 23 843 morts. Plus de 70 % sont des femmes et des enfants, victimes de bombardements terrestres, maritimes et aériens sur Ghaza. Une offensive qui a fait également 60 317 blessés.

Save the Children, une ONG basée à Londres, a documenté le martyre de quelques 10 000 enfants palestiniens à Ghaza. Un nombre susceptible d’augmenter encore.

La situation humanitaire dans l’enclave palestinienne est devenue de plus en plus inquiétante. Les organisations internationales la qualifient de « crise sans précédent » quicondamnent impitoyablement les 2,4 millions de Ghazaouis.

De Tel Aviv, Benjamin Netanyahu fait preuve d’un entêtement inégalé. « Personne ne nous arrêtera, dira-t-il. Ni La Haye, ni l’axe du mal, ni qui que ce soit d’autre ». Il a notamment évoqué la requête de l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de Justice. La patrie de Mandela accuse Israël d’avoir commis un génocide dans la bande de Ghaza.