Le 11e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, organisé dans le cadre du « Processus d’Oran », a été inauguré ce dimanche 01 décembre 2024 à Oran, en présence de nombreuses personnalités internationales, dont le ministre d’État et ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a lu le message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
L’événement a également réuni la secrétaire d’État chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, des membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ainsi que des représentants des Nations Unies et d’autres partenaires internationaux.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’engagement des participants à renforcer la coopération entre les pays africains et leurs institutions, dans le but d’unifier les visions et de porter une voix forte sur la scène internationale. Le séminaire se concentre sur des sujets stratégiques tels que la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, en mettant l’accent sur le rôle du Centre africain de lutte contre le terrorisme, à l’occasion de son 20e anniversaire. L’Algérie, hôte de l’événement et membre du groupe A3 au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025, a réaffirmé son engagement à faire entendre la voix de l’Afrique dans les décisions internationales.
Dans son message, le président Tebboune a salué l’importance de cet événement, soulignant que l’Afrique, bien qu’historiquement marginalisée, est aujourd’hui déterminée à faire entendre sa voix face aux défis mondiaux. Il a rappelé que l’Algérie, fidèle à sa politique de solidarité et de coopération, poursuit son rôle de leadership en soutenant des solutions africaines aux problèmes du continent, en particulier en matière de paix et de sécurité. Le message a également exprimé la nécessité de réformer le Conseil de sécurité des Nations Unies, afin de donner à l’Afrique une représentation plus juste et plus influente.
Le ministre des Affaires étrangères de Mauritanie, Mohamed Salem Ould Merzoug, a pris la parole lors de l’ouverture de la session en soulignant l’importance de ce séminaire pour promouvoir le dialogue et la coordination entre les pays africains. Il a abordé les principaux défis auxquels le continent est confronté, notamment le terrorisme, les conflits armés et les problèmes de gouvernance, et a réaffirmé l’engagement de la Mauritanie en faveur du renforcement des mécanismes de coopération régionale.
L’initiative de l’Algérie, le « Processus d’Oran », a été saluée par plusieurs intervenants comme un modèle de coopération entre l’Union africaine et les membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce processus vise à accroître l’influence du continent dans la prise de décisions internationales en matière de paix et de sécurité.
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