13 pays, dont l’Algérie, deviennent « membres partenaires » des BRICS+

Après la non-adhésion de l’Algérie, en 2023, en tant que membre des Brics, et l’annonce par le président Abdelmadjid Tebboune, que cette adhésion n’intéresse plus l’Algérie, le pays, ainsi que 12 autres, ont été adhérés au groupe des Brics+ avec un statut de « partenaire ». C’est ce qui a été annoncé mercredi soir, lors du 16e sommet des Brics+ (Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran), qui se tient actuellement à Kazan, en Russie.
En effet, par cette annonce, les BRICS ont ajouté 13 pays en tant que « membres partenaires » et non-membres à part entière. L’Algérie a été ajoutée avec douze autres pays, a annoncé le compte officiel des Brics sur Twitter. Les autres pays sont : la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Malaisie, le Nigéria, la Thaïlande, la Turquie, l’Ouganda, l’Ouzbékistan et le Vietnam. Elle souligne les ambitions des BRICS de renforcer leur influence internationale et d’offrir des opportunités économiques et politiques aux nouveaux membres.
Au cours de ce sommet, Vladimir Poutine a également présenté des projets visant à introduire une nouvelle monnaie pour faciliter les échanges commerciaux entre les pays membres, y compris l’Algérie. Cela fait partie d’une stratégie plus large visant à réduire la dépendance aux devises occidentales et à renforcer l’autonomie économique des États membres.
L’inclusion de l’Algérie et d’autres pays partenaires dans les BRICS représente une étape significative dans la redéfinition des alliances internationales. Ce mouvement pourrait non seulement renforcer la position de l’Algérie sur la scène mondiale, mais aussi offrir une alternative aux modèles traditionnels de coopération économique.
Alors que le monde s’oriente vers une multipolarité croissante, les BRICS semblent bien positionnés pour jouer un rôle central dans cette nouvelle configuration géopolitique, unissant des pays désireux de nouer des relations basées sur l’égalité et le respect mutuel. Cette dynamique pourrait également favoriser un nouvel élan de développement pour l’Algérie et ses partenaires, avec sa position géographique stratégique en Afrique du Nord et ses ressources naturelles abondantes, notamment en gaz et en pétrole, est un atout précieux pour l’alliance, mais aussi pour bâtir un avenir commun.
Alors que les devises étrangères restent globalement stables ce mercredi 21 mai, sur le marché parallèle, l’euro amorce un retour à la hausse remarqué à ...
L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), basée à Sidi Bel Abbès, relancera son activité industrielle à partir du mois de juin 2025. L’annonce a été ...
L’Algérie fait de la sécurité hydrique une priorité stratégique nationale. Le professeur Ahmed Kettab, expert en hydraulique, affirme que l’eau, tout comme la sécurité des ...