Le Festival cinémas d’Afrique Lausanne dévoile la programmation de sa 16e édition. Cette année, plus de 60 films, des concerts ainsi que des performances artistiques réjouiront le public lausannois du 17 au 21 août 2022, à la Cinémathèque suisse et au Casino de Montbenon.
La 16e édition du Festival cinémas d’Afrique Lausanne rend honneur au talent des réalisateur·trices africain·e·s en proposant de nouveaux films, des oeuvres primées et des découvertes encore inédites, des créations fortes et originales issues des différentes régions et cultures du continent, ainsi que des diasporas africaines. L’Algérie fera bien entendu partie de cette grande sélection.
L’Algérie sera de la partie avec quatre films et non des moindres!
On citera d’abord le documentaire Exilée de la réalisatrice Ager Oueslati. Ce documentaire de 14mn (Tunisie/Allemagne) s’articule autour des femmes exilées. Elles se sentent comme des exilées, des parias. Ces femmes, originaires de pays subsahariens, en route pour la Libye et l’Europe, ont échoué dans la ville désertique d’Agadez, au Niger. Le film est dédié à Priska, une réfugiée qui a réussi à aller jusqu’à la côte nord-africaine, mais qui s’est noyée lors du voyage en bateau en mer Méditerranée. La projection de ce film inédit se fera en présence de la réalisatrice. Nissa ou Des femmes est un documentaire, cette fois de 90 mn, signé Merzak Alloauche. Un nouvel exercice cinématographique auquel s’est attaqué le cinéaste algérien. Alors que le mouvement pacifique et déterminé du Hirak bat son plein et que l’espoir d’un changement politique profond souffle sur l’Algérie, des femmes prennent la parole et conjuguent le féminin et le féminisme au passé, présent et futur. Le réalisateur plonge ainsi au coeur du Hirak pour nous restituer le combat des femmes et nous faire entendre leurs voix plurielles… Toute la nuit est, quant à lui, un court métrage fiction de 17 mn signé Fayçal Hammoum. Il compte comme acteurs Mina Lachter, Abdallah Aggoune et Djalila Kadi Haïti. Alors que la nuit tombe sur Alger, Louisa apparaît à la sortie d’une gare du centre-ville d’Alger. Elle marche, en placardant des avis de recherche de sa fille, Souad. Elle plonge, fantomatique, dans l’obscurité de la ville. Commence alors dans les ruelles de la capitale une longue nuit d’errance. Le film révèle l’incompréhension profonde entre la génération de l’indépendance et la jeunesse algérienne.
Enfin, Les divas du Taguerabt est un documentaire de 15 mn signé par Karim Moussaoui. Pour consolider sa coopération économique avec l’Algérie, la Chine offre à la ville d’Alger un coûteux opéra. Si l’opéra ouvre ses portes en 2016, l’Algérie reste très éloignée de cette forme d’expression et n’a pas les ressources nécessaires pour entretenir et faire vivre cette salle de 1400 places. Karim Moussaoui s’interroge sur ce que serait un opéra dans la culture musicale algérienne. Accompagné de son équipe de tournage, il part dans le désert à la recherche des mystérieuses Divas du Taguerabt. Notons que cette année, le festival donne carte blanche à l’association Base-Court, partenaire des premières heures qui présente un programme de courts-métrages, «coups de coeur».
Source: L’Expression.
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