Le bouclage de la LF 2024 devrait permettre à notre pays d’aborder cette nouvelle année avec un minimum de sérénité tant sur le plan économique que social si la conjoncture internationale énergétique reste stable. En effet, un calcul des recettes d’exportations d’hydrocarbures à 60 US$ le baril, laisse aux autorités économiques une marge de manœuvre confortable. Le déficit structurel de la dette intérieure (dette du Trésor public par rapport à la Banque centrale) devrait pouvoir trouver sa couverture financière à travers l’écart des prix de l’énergie sur le marché mondial, compris entre 80 et 90 US$ le baril et les 60 US$ le baril, retenus par le ministère des finances. A ce niveau, toutes les études prévisionnelles réalisées par les institutions financières internationales sont unanimes pour déclarer que, sauf bouleversements majeurs, la situation sur l’année 2024, restera « stable », tant sur les fondamentaux (offre, demande, stock, croissance économique…), que sur le plan de la géopolitique (guerre en Ukraine, à Gaza et à Bab el-Mendeb…). Sur le plan de la dette extérieure, tout le monde sait qu’elle est quasi nulle et non significative, ce qui renforce la situation de notre pays, en terme financier, d’autant que les réserves de changes risquent d’atteindre un niveau appréciable de 90 milliards d’US$ en fin d’année (surtout décliné en termes de couverture en mois d’importation).
Ceci étant dit, il est évident que l’effort des pouvoirs publics doit s’effectuer sur la gestion et le management des entreprises et des établissements qui laissent à désirer. En effet, des gaspillages et de la mauvaise gestion sont enregistrés à tous les niveaux comme l’indique le rapport de la Cour des Comptes, dans sa dernière livraison et les autres institutions de contrôle et de suivi des activités économiques (l’inspection générale des finances) et des actions sociales. La numérisation généralisée de toutes les administrations (centrales et locales), des établissements publics et des démembrements de l’état, devrait permettre une meilleure maîtrise des instruments économiques et sociaux mais ne suffira pas sans un investissement massif dans la formation les ressources humaines et leur affectation sur la base de critères transparents. Enfin, l’année 2024 est celle de l’élection présidentielle (décembre) qui verra le Président actuel se prononcer (premier semestre) sur sa candidature pour un autre mandat ou sur son retrait.
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