Combien de temps encore ? allons-nous implorer les Cieux pour qu’ils daignent nous arroser chaque année ? La solution du dessalement d’eau de mer est-elle l’unique orientation stratégique à ce stress hydrique ? Il y a plus de vingt ans et sous la Présidence de feu M.S. Mentouri, le CNES avait initié une étude sur le stress hydrique de notre pays et la commission l’évaluation des politiques publiques » avait entrepris d’interviewer tous les acteurs directement ou indirectement concernés par le dossier. Le rapport rédigé par ladite commission était sans appel et les solutions préconisées à court, moyen et long terme, auraient pu servir de support stratégique, à une politique prospective devant se transformer en une série de mesures opérationnelles pour prendre en charge le dossier. En lieu et place, les pouvoirs publics du moment (administrations centrales, établissements publics et entreprises) ont considéré que ce travail de qualité, n’était qu’une ingérence inacceptable dans leurs prérogatives respectives, rédigé par des « opposants ». Le dossier, envoyé à la Présidence, a été enterré et le CNES réduit à un « bureau d’études » stérile, après avoir écarté son président ! Pourtant à la lecture du rapport un certain nombre de propositions et d’orientations stratégiques, aurait pu permettre, peut-être de ne pas solutionner tout le problème mais de lui apporter des réponses pertinentes, à même d’alléger le stress hydrique, que nous vivons actuellement et qui va s’amplifier à ne pas douter. Il préconisait entre autre, la coordination entre la petite, la moyenne et la grande hydraulique, la récupération des eaux de pluies, le traitement et le recyclage des eaux usées, le désenvasement des barrages, la réhabilitation du réseau de distribution, l’économie de la consommation (industrielle, ménagère et agricole), la hausse graduelle des prix de l’eau, le dessalement de l’eau de mer dans les régions structurellement arides, les forages non nuisibles à la protection de la nappe albienne, l’introduction des nouvelles technologies et de la recherche dans le domaine… tout un programme ! Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
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