Dr Mourad GOUMIRI.
La poignée de mains réconciliatrice, à Alger entre M. ABBES et I. HANIYEH, n’augure rien de bon ! Certes, la pression algérienne était efficace pour qu’elle eut lieu mais à voir les sourires plaqués sur les figures des « frères ennemis » de toujours, ne laisse aucun doute sur cette réconciliation de façade et son devenir ! En effet, les bons offices, de notre pays, pour la réunion des toutes les factions palestiniennes ne sont pas nouveaux, depuis des décennies. Mais force est de constater qu’ils n’ont pas duré longtemps et que l’unité contre l’ennemi commun israélien n’était que très rarement obtenue.
Pire encore, Israël se nourrit de ces antagonismes et les entretient de manière à mettre en œuvre la célèbre doctrine du « diviser ou régner » ! Cette guerre fratricide des appareils, n’a rien à voir avec la volonté affichée du peuple palestinien qui aspire à l’unité face à un ennemi commun. Chacune des factions accuse l’autre de traîtrise et de pactiser avec l’ennemi commun, tant et si bien que le contrôle des territoires, « concédés » par Israël, aux Palestiniens, devient l’enjeu majeur avant la reconquête des territoires spoliés. De même que l’aide multiforme (multilatérale, bilatérale et directe), octroyée par tous les pays et notamment arabes, fait l’objet d’une guerre de partage, chacun traitant l’autre de corruption et d’accaparement illégitime.
Le chantage à l’octroi des aides notamment financières, des pays donateurs, se traduit par un « asservissement » des factions palestiniennes, aux diktats des pourvoyeurs et à leurs desideratas, pour leur politique intérieure et celle extérieure. Long de plusieurs décennies (1948), le conflit israélo-palestinien et arabe, semble se complaire dans un statu quo, qui arrange tout le monde sauf lors de flambées de violences que les israéliens qualifient de terrorisme, alors que tous les jours la colonisation des terres palestiniennes s’amplifie. L’Algérie, dans cette affaire, a le mérite de la constance de ses positions constamment réaffirmées, à tous les niveaux, à travers la formule désormais célèbre « dalem aou madlom, maak ya phalestine » car in fine, c’est le peuple palestinien qui le plus lourd fardeau du colonialisme, ce que les algériens comprennent le mieux du fait qu’ils ont subi une colonisation de peuplement.
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