La Russie a poursuivi dimanche 17 juillet, ses bombardements sur plusieurs villes ukrainiennes, à la veille d’une réunion de l’UE visant à renforcer les sanctions et à lui faire « payer le prix fort de son agression » lancée il y a bientôt cinq mois.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne vont débattre lundi d’un durcissement des sanctions contre Moscou, dont les tranches successives adoptées jusqu’à présent ont isolé la Russie et durement frappé son économie, mais n’ont pas suffi à cette heure pour faire reculer le Kremlin.
Les ministres de l’UE devront se pencher lundi sur une proposition de la Commission européenne d’interdire les achats d’or à la Russie pour aligner les sanctions de l’UE sur celles de ses partenaires du G7.
Une autre proposition vise à inscrire de nouvelles personnalités russes sur la liste noire de l’UE.
« Moscou doit continuer à payer le prix fort pour son agression », a déclaré vendredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après avoir transmis les nouvelles mesures aux Vingt-Sept.
L’armée russe a d’ores et déjà perdu 50 000 hommes, morts ou blessés, et des milliers de blindés, selon le chef d’état-major des armées britannique, l’amiral Tony Radakin, soit « plus de 30 % de son efficacité au combat terrestre ».
« Cela signifie que 50 000 soldats russes sont morts ou ont été blessés dans ce conflit, que près de 1700 chars russes ont été détruits, que près de 4000 véhicules blindés appartenant à la Russie ont été détruits », a affirmé l’amiral Radakin, dans une interview diffusée dimanche par la BBC.
Pour autant, « le défi que pose la Russie va durer », a-t-il averti, soulignant que miser sur un problème de santé de Vladimir Poutine ou « qu’il finisse par se faire assassiner » relevait du « voeu pieux ».
Le maître du Kremlin a affirmé au début du mois que l’armée russe n’avait « pas encore commencé les choses sérieuses », et son ministre de la Défense Sergueï Choïgou a ordonné la semaine passée d’« accroître encore » la pression militaire.
Trois jours à peine après des frappes au missile de croisière qui ont dévasté le centre de Vinnytsia, à des centaines de kilomètres du front, faisant au moins 24 morts dont des enfants et suscitant de la part de l’Union européenne la dénonciation d’un « comportement barbare », les bombardements continuent.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des missiles ont frappé Kharkiv, la deuxième ville du pays, proche de la frontière russe.
« Vers trois heures du matin, dans le district de Kyivsky (de Kharkiv), l’un des étages d’un bâtiment industriel de cinq étages a pris feu à la suite de deux frappes de missiles. Une femme de 59 ans a été blessée et hospitalisée », a dit le gouverneur régional, Oleg Sinegoubov.
AFP.
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