Le changement climatique a des effets dévastateurs au Moyen-Orient et en Asie centrale, où les pays pauvres ou touchés par des conflits sont ceux qui souffrent le plus de l’élévation des températures et des phénomènes météorologiques extrêmes.
Chaque année depuis 2000, les catastrophes climatiques ont en moyenne été responsables de plus de 2 600 morts, frappé 7 millions de personnes et provoqué 2 milliards de dollars de dégâts matériels directs.
Un nouveau document des services du FMI évalue les répercussions économiques des changements climatiques dans la région, montre comment il est désormais urgent de prendre des mesures d’adaptation et souligne la nécessité que la communauté internationale finance l’adaptation.
Notre analyse révèle que les catastrophes climatiques que connaît la région réduisent la croissance économique annuelle par habitant de 1 à 2 points de pourcentage. Or ces événements devraient devenir plus fréquents et plus graves à mesure que la planète se réchauffe.
Au cours des trente dernières années, les températures de la région ont augmenté de 1,5 degré Celsius, soit deux fois plus que la hausse observée au niveau mondial (0,7 degré Celsius). Cette évolution est particulièrement préjudiciable dans les pays déjà très chauds.
Une élévation des températures de 1 degré Celsius dans cinq des pays les plus chauds (Bahreïn, Djibouti, Émirats arabes unis, Mauritanie et Qatar) provoque immédiatement une chute de la croissance économique par habitant de l’ordre de 2 points de pourcentage.
En outre, la région abrite essentiellement des zones où le climat est rigoureux et où le réchauffement climatique aggrave la désertification, le stress hydrique et la montée des eaux. Les précipitations sont devenues plus aléatoires et les catastrophes climatiques telles que les sécheresses et les inondations plus fréquentes. Ce sont non seulement les vies humaines, mais aussi les moyens de subsistance qui sont désormais en péril.
Ainsi, en Tunisie, 90 % des sites touristiques se situent le long de côtes menacées d’érosion et à la merci de nouvelles hausses du niveau de la mer. En Iran, la grave sécheresse qu’a connue le pays l’an dernier a provoqué des manifestations, alors que les pénuries d’eau privaient d’emploi les agriculteurs.
Source: FMI.
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