Les rencontres internationales à propos de la Libye n’ont pas cessé durant toute la dernière décennie, spécialement après les élections de juin 2014, qui a vu la défaite des islamistes et le début des hostilités inter-libyennes.
Deux accords parrainés par l’ONU ont été signés à Sekhirat le 17 décembre 2015 et à Genève le 5 février 2021. Et si le gouvernement Fayez Al Sarraj, issu de Sekhirat, n’a jamais eu l’accord du Parlement, celui de Abdelhamid Dbeyba a obtenu la confiance du corps législatif en mars 2021 dans une réunion à Syrte. Il n’empêche que toutes ces tentatives n’ont abouti à rien. La situation libyenne est encore au point mort, même s’il n’y a plus de guerre fratricide depuis le cessez-le-feu de septembre 2020.
Les intervenants locaux et internationaux se répartissent la manne pétrolière alors que les citoyens subissent les retombées de la crise. On continue de faire miroiter des solutions.
Pas plus tard qu’hier, le Parlement libyen a tenu une assemblée générale à Tobrouk et a amendé certaines lois concernant la désignation et les attributions de la Cour suprême pour bloquer d’éventuelles décisions pouvant être prises concernant les prochaines élections ou le rôle des institutions. Il a également examiné le rapport de la dernière réunion en Egypte de la commission mixte entre des députés et des membres du Conseil de l’Etat à propos d’une base constitutionnelle consensuelle pour les élections.
Cela fait déjà plusieurs années que le Parlement et le Conseil de l’Etat cherchent à s’entendre sur ce fameux support, poussant l’envoyée spéciale de l’ONU à leur rappeler, dans une interview au journal londonien Asharq Al Awsat, la longévité spéciale de leurs mandats. «Les membres du Conseil de l’Etat sont là depuis plus de dix ans, alors que ceux du Parlement depuis plus de huit ans», a-t-elle fait remarqué, estimant que «leurs mandats ont expiré et qu’il est grand temps de tenir des élections».
Plusieurs observateurs ont régulièrement attiré l’attention sur cette situation et accusé ces élus de prolonger la crise pour préserver leurs intérêts. «Ces institutions sont des boîtes à échos de certains groupes d’influence dans toutes les régions libyennes et agissent pour servir ces intérêts, ainsi que les leurs», assure un juge libyen cherchant à garder l’anonymat. Et de souligner que «les salaires de ces parlementaires sont 20 fois supérieurs à l’écrasante majorité des autres employés de l’Etat». Le juge rappelle que «des dizaines de réunions se sont tenues depuis la réalisation de la version de Salala (Oman) du projet de la Constitution libyenne, sans parvenir à un accord, ce qui pose des interrogations légitimes sur leurs véritables intentions».
Source: El Watan.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...
Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a exprimé son profond regret après l’échec du Conseil de sécurité à adopter un ...
L’Algérie a appelé, lundi 18 novembre , la communauté internationale à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan, tout en exigeant une condamnation ferme ...