La commission a été installée il y a plusieurs mois et composée de toutes les compétences nationales chargées directement ou indirectement du dossier. Les partis de gauche et les syndicats annoncent déjà la couleur, en rejetant le principe même de la discussion sur le dossier, considérant que les mesures qui seront proposées par la commission porteront préjudices au pouvoir d’achat des ménages et des retraités et en particulier sur les catégories les plus vulnérables ! Cette démarche, pour le moins curieuse, de s’opposer, par principe, à des conclusions non encore discutées et encore moins mises en œuvre, la commission devant formuler des recommandations, nous indique l’aspect éminemment sensible du dossier, qui prend le chemin d’un problème politique et non technique. En effet, il était grand temps que le dossier des subventions soit ouvert à la discussion car non seulement il grève les finances publiques mais également, il profite à des catégories sociales qui ne le méritent pas. Enfin, ces formes de subvention entraînent des gaspillages énormes et des comportements de consommations qui portent atteinte aux équilibres macroéconomiques du budget de l’État et à la balance des paiements, s’agissant de produits essentiellement importés (céréales, carburants)… et qui font l’objet d’une contrebande intense aux frontières.
Il est donc essentiel d’ouvrir la discussion et de prendre les mesures idoines susceptibles d’atténuer l’impact voire de l’éradiquer, à moyen et long terme. Le contrecoup de ces décisions est concentré autour de son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, ce qui nécessite la mise en œuvre d’un « filet social » efficace, capable de protéger les catégories les plus vulnérables. Cette équation à deux volets, protection du pouvoir d’achat d’une part et diminution progressive des subventions ciblées, est donc l’enjeu majeur de ce dossier. Il faut donc agir avec une extrême flexibilité et tact, de manière à trouver des équilibres supportables dans le moyen et long terme, sans rompre la paix sociale. A l’évidence, les débats seront de haute intensité entre les différentes composantes de la commission et les surenchères seront nombreuses et difficiles à résoudre, même si on tentera d’éviter les dogmatismes toujours présents et pesants dans ce genre de débat. L’arbitrage final reviendra au Président de la république.
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