Dr Mourad GOUMIRI.
A quelques jours de la déclaration du Président A. Tebboune, affirmant que l’Algérie honorera ses engagements d’approvisionnements gaziers, vis-à-vis de l’Espagne, dans un entretien avec la presse nationale, la responsable de l’entreprise espagnole de gaz envoie une note pour informer la Sonatrach, qu’elle avait décidé d’utiliser le gazoduc, traversant le territoire marocain, fermé pour non renouvellement de contrat, en « sens inverse », ce qui signifie en clair l’approvisionnement du Maroc en gaz algérien, dès aujourd’hui ! La réaction de la partie algérienne ne s’est pas faite attendre, puisque que cette dernière lui a fait remarquer que « toutes autres destinations du gaz algérien, non prévues dans le contrat, entraînera la remise en cause du contrat de base, lui-même, au détriment de la partie espagnole ! Il est impossible que ce cadre, à la tête d’une entreprise publique espagnole, puisse prendre une pareille mesure de sa propre initiative, sans en avoir reçu une instruction express de son Chef du gouvernement P. Sanchez ! Or, ce même Chef du gouvernement, a décidé, il y a quelques semaines, de considérer, dans une lettre discrète au roi du Maroc, que la solution marocaine « d’autonomie relative du Sahara Occidental sous l’autorité du Royaume chérifien », était constructive et représentait la solution au conflit, en rupture complète avec la politique traditionnelle de l’Espagne, ex-puissance coloniale, qui s’en tenait à un « référendum d’autodétermination sous les auspices onusiennes ». Que signifie cette volte-face et quels marchandages et quelles garanties a obtenu le Chef du gouvernement, en contrepartie de cette concession majeure, qui a créé une tempête politique dans la classe politique espagnole et internationale ? L’Algérie, pour sa part, a condamné cette volte-face et a rappelé son ambassadeur pour « consultation », en attendant de voir plus clair dans tous les éléments actifs du dossier et d’identifier quels autres pays ont influencé lourdement la nouvelle position espagnole, dans un environnement mondial aussi incertain et une crise énergétique sans précédent. A l’évidence, les deux décisions sont liées étroitement et relèvent de la même politique dans la région, qui consiste à affaiblir la position géostratégique de notre pays dans la région et de créer une coalition contre ses intérêts bien compris. La riposte proportionnée, à ce bras de fer, est une obligation à l’heure où notre pays vient de consolider ses relations multiples et diverses avec un grand acteur méditerranéen qui est l’Italie et notamment sur le dossier énergétique, ce qui n’a pas été du goût du partenaire espagnole qui rêver de devenir le Hub énergétique européen. Affaire donc à suivre.
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