À un an du Mondial-2026, Mexico lance le compte à rebours

À un an jour pour jour du coup d’envoi du Mondial-2026, la ville de Mexico s’est lancée dans le compte à rebours de cet événement mondial, avec une promesse forte portée par sa maire, Clara Brugada, un tournoi placé sous le signe de l’inclusion, sans aucune forme de racisme ni discrimination.

Devant un public rassemblé hier mercredi 11 juin, la responsable politique de gauche a dévoilé l’une des horloges officielles symbolisant ce décompte jusqu’au 11 juin 2026, date du match d’ouverture qui se déroulera au mythique stade Azteca.

Avec ses 9,2 millions d’habitants, la capitale mexicaine s’engage à accueillir ce Mondial dans un esprit d’ouverture, rejetant toutes formes de préjugés sociaux, xénophobie, homophobie ou exclusions. Un message clair, lancé sous le regard de l’ancienne gloire italienne Alessandro Del Piero, champion du monde en 2006, présent pour marquer l’événement.

Cette édition 2026 du Championnat du monde de football sera la troisième fois que le stade Azteca, devenu depuis Banorte, héberge une compétition aussi prestigieuse, après les historiques tournois de 1970 et 1986, marqués par les exploits de légendes telles que Pelé et Maradona.

Cette fois-ci, le Mexique n’est pas seul à organiser : il partage cette responsabilité avec les États-Unis, qui accueilleront la majorité des rencontres, et le Canada. Au total, 16 sites répartis dans ces trois pays verront s’affronter 48 équipes sur 104 matches, un record d’ampleur jamais atteint.

Le Mexique, pays hôte, recevra 13 matches au total, dont cinq à Mexico, tandis que Guadalajara et Monterrey, les deux autres grandes métropoles mexicaines, accueilleront respectivement quatre rencontres chacune.

« Tous les supporters sont les bienvenus », a insisté Clara Brugada, soulignant l’esprit d’accueil et d’unité qui doit présider à cette grande fête du football.

L’organisation de cet événement colossal est décrite comme un véritable travail collectif, impliquant une collaboration étroite entre le secteur privé, le monde du football et les différentes strates des gouvernements, comme l’a rappelé Jurgen Mainka, responsable Fifa pour le Mexique.

Lors d’une rencontre à Monterrey, il a souligné l’ampleur sans précédent du Mondial-2026, saluant une coordination rigoureuse entre les parties prenantes.

Toutefois, un point de tension subsiste autour du stade Azteca. Le gestionnaire de l’enceinte, Félix Aguirre, a confirmé que des négociations avancées sont en cours pour régler un différend entre la Fifa et les détenteurs de loges préférentielles, qui ont acquis ces places à long terme, pour une durée de 99 ans, depuis l’inauguration du stade en 1966.

La Fifa souhaite pouvoir disposer de l’intégralité des places, soit près de 90 000 sièges, pour les cinq rencontres programmées au stade Banorte. Félix Aguirre a fait savoir qu’une solution acceptable pour toutes les parties devrait bientôt être présentée.

Et pour rappel, la dernière édition de la Coupe du Monde, tenue en 2022 au Qatar, a couronné l’Argentine championne du monde après une finale épique remportée face à la France. Ce tournoi a marqué les esprits par son intensité et la performance exceptionnelle de Lionel Messi, qui a décroché son premier titre mondial.