« La numérisation constitue un choix stratégique et l’université est en voie de gagner ce pari en vue d’en faire un outil pour la gestion, l’évaluation et la concrétisation de la performance à l’université », a souligné le ministre qui a présidé les travaux de la Conférence nationale des universités dans un hôtel de la ville d’Annaba, en présence des présidents et représentants des Conférences régionales, des cadres centraux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des œuvres universitaires, des partenaires sociaux et de représentants des associations estudiantines.
Le renforcement de la gouvernance, a précisé M. Benziane, « nécessite l’élargissement de la numérisation à différents domaines d’activités pédagogiques et d’organisation de l’université », rappelant le système d’information intégré « Progrès » et les plateformes numériques mises en place pour renforcer la gouvernance dans la gestion pédagogique, de la recherche, de la ressource humaine et de la vie des étudiants, ainsi que dans les œuvres universitaires.
Les travaux de la Conférence nationale des universités, suivis en visioconférence par les cadres des conférences régionales dans l’Ouest et le Sud du pays, ont été axés sur l’évaluation de l’année universitaire 2021-2022 et la préparation de la prochaine année universitaire 2022-2023, s’agissant des aspects pédagogiques, de recherche, de gestion, d’organisation et de gouvernance.
Il sera procédé, en ce sens, lors de la prochaine année universitaire, au renforcement de la formation dans le domaine de l’agriculture saharienne (du sud) avec l’ouverture de deux Ecoles nationales à El Oued et Adrar et une Ecole supérieure de formation de professeurs d’enseignement des sourds-muets avec l’intégration et la création d’Ecoles supérieures pour renforcer les sciences technologiques, les mathématiques et l’intelligence artificielle, a indiqué le ministre dans un exposé qu’il a présenté aux présents.
Il s’agit également, a-t-il dit, de l’ouverture d’un nouveau domaine en sciences de la santé à la faculté de pharmacie, et le renforcement de la structure institutionnelle universitaire par des établissements universitaires s’intéressant au développement de la formation dans des domaines prioritaires et ce, dans le cadre de la révision de la cartographie universitaire et l’adaptation aux exigences sociales, économiques et environnementales.
Il est attendu également, à l’ouverture de la prochaine année universitaire, l’exécution de l’orientation visant à opérer une transition de la gestion administrative à une gestion par les objectifs basés sur les résultats, l’intensification de la communication avec les partenaires sociaux, l’accompagnement et l’encouragement de la famille universitaire pour améliorer son classement à l’échelle nationale et internationale.
Cela (se fera), a souligné le ministre dans son exposé, à travers l’encouragement des programmes de recherche et d’ouverture sur les universités internationales, en plus de l’encouragement des projets pilotes et l’accompagnement des porteurs d’idées innovantes via la Maison de l’entrepreneuriat, les incubateurs universitaires et l’encouragement de l’ouverture sur l’environnement économique et environnemental.
Les travaux de la conférence ont été marqués par la présentation d’un exposé d’évaluation sur le dynamisme qu’a connue l’université durant la saison universitaire 2021-2022 dans les domaines pédagogique et de recherche, l’organisation institutionnelle que connait le secteur, la gestion, l’organisation, la gouvernance dans l’université et les nouveaux textes organisationnels en cours d’élaboration pour améliorer et développer la qualité et concrétiser l’efficience à différents niveaux.
APS.