54% des femmes inscrites à l’ANEM sont des diplômées universitaires
Le responsable de l’ANEM a imputé ce chiffre « faible » à la difficulté d’obtenir un financement, au manque de formation, à la difficulté d’intégrer le milieu professionnel, de concilier vie professionnelle et vie familiale, ou encore certaines difficultés « à caractère social et culturel » qui continuent à bloquer les femmes.
De surcroît, l’Agence compte plus de 814.000 femmes inscrites, soit 39 % du nombre total des inscrits à l’Agence, dont la plupart (92 %) sont des pré-demandeuses d’emploi, affirme le directeur général.
Un taux de 54% du total des femmes inscrites sont des diplômées universitaires, et 22% d’entre elles sont diplômées des centres et instituts de formation professionnelle.
Forte présence de la femme dans l’administration publique
De son côté, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué que 62% des étudiants universitaires sont des femmes, soulignant à ce propos la forte présence de la femme dans l’administration publique avec 900.000 fonctionnaires, soit 41% du nombre global des fonctionnaires.
De plus, 21.500 fonctionnaires dans les administrations publiques occupent des postes supérieurs, dont 1209 sont nommées aux fonctions supérieures de l’Etat, a-t-il fait savoir, dans une allocution prononcée en son nom par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou.
Il a précisé, dans ce sens, que la femme participe « activement » à l’économie par le biais de plus de 41.500 micro-entreprises dans le cadre de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat et de l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) entre autres organes. Le Premier ministre a cité l’inscription de plus de 175.000 femmes au registre de commerce en 2021.
Emploi : nécessité de promouvoir l’égalité hommes-femmes
‘exprimant lors du même événement, la directrice du Bureau de l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Alger, Ghania Bikhazi, a souligné l’impératif de redoubler d’effort pour éliminer les inégalités entre hommes et femmes en matière d’emploi en Algérie.
Mme Bikhazi a rappelé que le taux d’emploi des femmes en 2019 ne dépassait pas 13,5% tandis que celui des hommes était de 61,2%. Et d’ajouter, le taux de chômage chez le femme en 2019 était de 20,4% alors que celui des hommes ne dépassait pas 9,7%.
Face ce constat, Mme Bikhazi a appelé à faire de l’égalité hommes-femmes une priorité en Algérie, en en matière d’emploi, de formation et d’accès aux postes de responsabilités.
L-I