Déplorant le «blocage» que connaissent les relations de partenariat avec l’UE, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf,
espère voir la Hongrie «jouer un rôle afin de surmonter cette situation qui porte atteinte aux intérêts des deux parties».
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a déploré, vendredi à Budapest, l’«impasse» dans laquelle se trouvent actuellement les relations de partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE). Il a souhaité que la Hongrie joue un rôle afin de «surmonter» cette situation de «blocage» et de «stagnation» qui «porte atteinte aux intérêts des deux parties».
L’Algérie entretient des relations d’amitié avec la Hongrie qui accèdera à la présidence tournante de l’UE en juillet 2024, pour une durée de six mois. C’est pour cette raison que le chef de la diplomatie algérienne a espéré avoir l’aide de ce pays «ami» pour débloquer la situation et permettre aux relations de partenariat avec l’UE de reprendre leur cours normal.
L’une des principales tâches de la présidence tournante, c’est de présider les réunions à tous les niveaux au sein du Conseil européen, contribuant ainsi à assurer la continuité des travaux de l’UE. Ce qui donne un poids important au pays qui exerce cette présidence tournante. La Hongrie pourrait donc, durant son mandat, plaider la cause de l’Algérie au sein des institutions de l’UE.
Actuellement, c’est l’Espagne, un pays en crise diplomatique avec l’Algérie, qui assure la présidence de l’UE. Et selon toute vraisemblance, le blocage que connaissent les relations de partenariat entre l’Algérie et l’UE est dû à cette brouille avec l’Espagne qui est loin d’être terminée, puisque le gouvernement de Pedro Sanchez s’arc-boute sur sa nouvelle position sur le Sahara occidental qui est complètement alignée sur celle du Maroc.
Source: El Watan.
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