Dr Mourad GOUMIRI.
Jamais un pays au monde n’a mis autant de temps à adhérer à cette organisation internationale qui compte pratiquement tous les pays… sauf l’Algérie ! Tous les ministres qui sont passés par ce portefeuille (commerce) ont promis notre adhésion prochaine, en vain. Quels sont les problèmes liés à notre adhésion et pourquoi nécessitent-ils autant de temps pour leur résolution ? Y-a-t-il un blocage politique ou s’agit-il d’un manque d’intérêt des pouvoirs publics pour cette organisation multinationale ? Autant de questions auxquelles les autorités économiques de notre pays peinent à donner des réponses pertinentes !
Il est clair, pourtant que notre pays étant mono-exportateur (hydrocarbures et dérivés), la participation à cet organisme n’est pas une priorité urgente, ce qui n’est pas le cas pour les pays exportateurs de manière substantielle. Mais la volonté politique affichée de diversification de nos exportations devrait être complétée par notre adhésion pour obtenir les avantages qu’offre cette institution multilatérale comme la clause de la nation la plus favorisée ainsi que les autres avantages induits et notamment la protection de nos exportations et les parts de marchés que nous voulons conquérir.
En outre, l’activité du commerce international est toujours marquée par des contentieux de différents ordres, ce qui entraîne un recours auprès de cette institution pour les pays membres qui sont, en quelque sorte, « protégés » par elle. Enfin, en matière de commerce international, cette institution prend un certain nombre de décisions opératoires, qui sont applicables pour notre pays, sans que notre pays prenne part aux débats (round) et fasse valoir le bien fondé de ses intérêts objectifs, puisqu’il n’en fait pas partie. Il est donc souhaitable pour notre pays qu’il accélère le processus de son adhésion auprès de cette institution pour jouir des avantages qu’elle offre au même titre que tous les autres pays.
Enfin, l’Algérie ne peut se permettre d’être absente de cette institution pour des raisons diplomatique et politique, soit seule soit en coalition avec des pays qui ont des intérêts convergents avec les nous, à l’instar des institutions et organismes tels que l’ONU, l’OPEP, l’UA, la Ligue Arabe…
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