L’élargissement du groupe des BRICS s’est construit autour des équilibres internes entre pays membres fondateurs, chacun des pays membres voulant imposer son leadership sur le groupe et en particulier les deux géants asiatiques que sont la Chine et l’Inde (deux puissances nucléaires). Ces deux pays escomptent devenir la première puissance économique mondiale, dès 2025, même si la Chine traverse sa pire crise immobilière. En outre, l’Inde développe au sein du BRICS, une politique de complémentarité avec las USA et ses alliés, alors que la Chine est résolument dans une logique de confrontation avec les USA et entre autre dans le conflit avec Taïwan. Mais les deux pays entretiennent des relations commerciales fortes avec les USA et comptent bien les renforcer, sans perdre leurs objectifs stratégiques, ce qui est contradictoire. De même, les deux pays sont fortement dépendants de leur approvisionnement en énergie (gaz et pétrole) ce qui explique leur acceptation de l’adhésion de trois pays exportateurs d’énergie au sein du groupe comme l’Iran, l’Arabie Saoudite et les EAU, le premier en confrontation direct avec les USA et les deux autres alliés traditionnels des USA. Pour la représentation africaine, le choix de l’Egypte et de l’Ethiopie, entre également dans ce dosage subtil, puisque le premier garde d’excellentes relations avec les USA et le second coopère étroitement avec la Chine. Quant à l’adhésion de l’Argentine, il faut la considérer comme une « faveur » en direction du Brésil et de l’Amérique Latine, qui a fait profil bas lors des négociations durant ce 15ème Sommet. Notre pays a donc fait l’objet d’un « dégât collatéral » dans ce bras de fer entre géants, puisque considéré comme plus proche de la Chine (notamment après la visite du Président A. Tebboune) que de l’Inde. En d’autres termes, la non adhésion temporaire de l’Algérie durant cette session provient à 99% de l’Inde, qui par calcul, a considéré que l’adhésion de notre pays au BRICS ferait basculer les équilibres internes du groupe du côté… chinois !
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
La Banque d’Algérie a promulgueé, dans le Journal officiel n°77, le Règlement n° 24-05 du 13 octobre 2024, une nouvelle modification des sommes en devises que ...
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...