AEDA II : Signature d’un accord algéro-allemand pour moderniser la formation professionnelle
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Le projet AEDA II, fruit d’un partenariat entre l’Algérie et l’Allemagne, ambitionne de renforcer l’employabilité des diplômés de la formation professionnelle grâce à l’intégration de méthodologies modernes et d’outils numériques. Un accord en ce sens a été signé aujourd’hui 17 février à Alger entre le ministère de la formation et de l’enseignement professionnels et l’agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Ce projet s’articule autour de plusieurs axes stratégiques, notamment l’intégration de la formation numérique, la modernisation des programmes et l’adoption de méthodes pédagogiques innovantes. L’objectif est d’adapter les cursus aux besoins du marché du travail en favorisant l’acquisition de compétences immédiatement exploitables par les entreprises.
La cérémonie de signature a réuni le ministre de la formation et de l’enseignement professionnels, Yacine El Mahdi Oualid, et l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie, Georg Felsheim. L’accord a été paraphé par le secrétaire général du ministère, Allaoua Boulkemh, et la directrice résidente du bureau de la GIZ en Algérie, Martina Vahlhaus.
S’exprimant à cette occasion, Yacine El Mahdi Oualid a mis en avant la nouvelle vision du secteur, qui vise à accroître le taux d’insertion professionnelle, encourager l’entrepreneuriat et accélérer la digitalisation. Il a souligné que l’expérience allemande constitue une référence précieuse pour moderniser la formation professionnelle en Algérie.
De son côté, l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie, Georg Felsheim, a exprimé sa satisfaction quant à la dynamique de coopération entre les deux pays, soulignant que l’importance de la formation professionnelle va au-delà des simples qualifications : elle est un levier important pour le développement économique.
Selon lui, l’expertise allemande pourra non seulement enrichir l’expérience de formation en Algérie, mais aussi créer des ponts entre le monde de l’éducation et celui du travail, assurant ainsi une meilleure adéquation entre les compétences enseignées et celles recherchées par les entreprises.
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