« Le silence des uns est la souffrance des autres », « El Qods occupée capitale éternelle de Palestine », pouvait-on lire sur les banderoles et pancartes brandies par les manifestants, parmi lesquels un grand nombre de jeunes femmes.
« Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide! », ont-ils scandé en remontant de la gare d’Atocha à la place de Sol.
Beaucoup de jeunes étaient enveloppés dans des drapeaux palestiniens.
« Ils sont en train de nous massacrer. Nous sommes dans une situation dans laquelle la Naqba (la « catastrophe » en arabe) se poursuit en plein XXIe siècle », a déclaré Amira Cheikh-Ali, 37 ans, fille de réfugiés palestiniens, faisant référence à l’exode des Palestiniens en mai 1948.
« Nous voulons demander à l’Espagne et aux autorités européennes de ne pas collaborer avec l’entité sioniste, car elles collaborent par leur silence » sur les violences en cours au Proche-Orient, a expliqué pour sa part Ikhlass Abousousiane, 25 ans, infirmière, comme de nombreux participants à la manifestation.
Le dernier bilan des autorités palestiniennes fait état de 139 morts, parmi lesquels 39 enfants et 1.000 blessés dans les bombardements israéliens sur la bande de Ghaza depuis lundi.
aps