Ahmed Attaf lance la candidature Algérienne pour la vice-présidence de l’Union africaine

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a officiellement lancé, ce lundi soir 16 décembre à Addis-Abeba, la campagne de l’ambassadrice Selma Malika Haddadi pour le poste de Vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA). Cet événement s’est tenu en marge de la visite officielle d’Ahmed Attaf en Éthiopie, où il représente le président Abdelmadjid Tebboune en tant qu’envoyé spécial.

Organisée par l’ambassade d’Algérie à Addis-Abeba, la cérémonie a réuni des membres du corps diplomatique accrédité auprès de l’UA et de hauts responsables de l’organisation continentale. Dans son allocution, Ahmed Attaf a souligné l’importance de cette candidature, affirmant qu’elle « témoigne de l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune à renforcer l’action africaine commune pour atteindre les objectifs de paix, de stabilité et de développement du continent ». Selon le chef de la diplomatie algérienne, cette initiative traduit la volonté de l’Algérie de contribuer à une gouvernance plus efficace et efficiente au sein de l’Union africaine. Il a également rappelé les récents acquis du continent africain.

Parmi ces avancées figure l’adhésion de l’Union africaine au G20 en tant que membre permanent. Cette intégration symbolise la reconnaissance du rôle majeur de l’Afrique dans l’économie mondiale et renforce sa voix dans les prises de décisions internationales. Il a également mis en avant la consécration du principe de « la propriété africaine » dans les opérations de maintien de la paix. Cette approche garantit que les solutions aux conflits africains sont pilotées par les États africains eux-mêmes, renforçant ainsi l’autonomie du continent.

Enfin, Ahmed Attaf a souligné la légitimité croissante des revendications africaines pour une meilleure représentation au Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que dans les institutions financières internationales. Ces demandes visent à corriger une injustice historique et à permettre une participation plus équitable des pays africains dans la gouvernance mondiale.

De son côté, l’ambassadrice Selma Malika Haddadi a présenté les grandes lignes de son programme devant les représentants des États membres de l’Union africaine. Elle a mis en avant sa vision ambitieuse pour une gestion financière et administrative plus efficace de la Commission, s’appuyant sur son riche parcours diplomatique et sa connaissance approfondie des affaires africaines.