MM Saihi et Portal sont convenus, lors d’une rencontre tenue lundi à Alger, de procéder à « l’échange de visites et d’organiser une réunion consacrée à la création d’une commission mixte regroupant les cadres des ministères de la santé des deux pays en vue de signer un mémorandum d’entente lors de la prochaine réunion de haut niveau prévue janvier prochain à Cuba », a précisé le communiqué.
Les deux ministres se sont mis d’accord sur « la poursuite de la coordination pour promouvoir les relations bilatérales au plus haut niveau et l’établissement d’un partenariat profitable aux mieux des intérêts des deux pays ». Ils ont également mis en avant « les relations bilatérales historiques qui se sont davantage renforcées au fil des années », a ajouté la même source.
Dans ce sillage, M. Saihi a appelé à explorer de nouvelles opportunités de partenariat pour renforcer la coopération et l’élargir à d’autres domaines au mieux des intérêts des deux pays.
Le premier responsable du secteur a proposé à son homologue cubain des projets visant à assurer davantage de spécialités en fonction des besoins exprimés.
Il s’agit de trois projets de partenariat, en l’occurrence la formation continue des médecins généralistes algériens en matière de gynécologie-obstétrique, de radiologie et de réanimation ainsi qu’une formation spécialisée en ophtalmologie, outre la coopération et l’échange d’expériences avec l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) dans les domaines du développement et de la production des vaccins.
Se disant satisfait des relations algéro-cubaines dans le domaine de la santé, le ministre cubain a salué les propositions de son homologue algérien, exprimant son entière disposition à les concrétiser. Il a proposé, à cet effet, de remplacer les missions cubaines en Algérie par d’autres dans le cadre de l’alternance en vue d’insuffler « une nouvelle dynamique à même d’améliorer les prestations sanitaires » dispensées par les médecins cubains.
Le ministre cubain a présenté un exposé sur l’expérience cubaine dans le domaine de la santé, tout en souhaitant bénéficier de l’expérience algérienne dans l’industrie pharmaceutique.
APS.