La relance socio-économique comprend tout un ensemble de réformes et de défis, dont la récupération de l’argent du marché noir (dinar et devise confondus). La réintégration de cet argent dans le circuit formel permettra de financer une partie de l’économie nationale.
Cela va sans dire que le sujet évoquant le plan de relance socio-économique fait beaucoup parlé de lui ces derniers jours. D’ailleurs, la Conférence Nationale consacrée à ce propos a eu lieu le 18 et 19 août dernier, sous la présidence du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune. À l’ordre du jour, étaient discutés les principaux axes; dont la lutte contre le chômage et la promotion de l’emploi, le renouveau économique et la réforme financière. La révision de ce dernier volet devra d’une part, récupérer la devise et les liquidités circulant au niveau du marché noir en Algérie.
Il s’agit cependant d’un énorme défi pour le Gouvernement, qui doit réamorcer la croissance économique du pays; et faire face à la baisse du pouvoir d’achat des citoyens. Ainsi, l’État a opté pour le soutien de l’investissement local. Ce qui nécessite d’importants budgets de financement. Ceci dit, la baisse des réserves de change n’est un secret pour personne.
Néanmoins, « une partie de la réserve officielle de change, dont dispose encore l’Algérie; pourrait être injectée directement dans l’économie afin de contribuer au financement de l’investissement »; avait indiqué le président de la République lors de la même réunion tripartite; précisant que le montant en question pourrait s’élever jusqu’à 12 milliards de dollars.
Relance économique en Algérie : L’argent du marché noir pour financer l’investissement ?
En effet, les propositions de relance économique sont là; mais trouver les fonds nécessaires est une autre paire de manche. C’est pourquoi les autorités publiques ont décidé d’accélérer les outils de récupération, visant à réintégrer l’énorme masse d’argent, évaluées par des experts entre 60 et 80 milliards de dollars; qui circulent en dehors du circuit bancaire; pour ensuite transformer ces fonds en une croissance économique.
Parmi les mesures prises à cet égard, le lancement de la finance islamique; avec ses produits bancaires conformes à la charia. Ce dispositif pourrait en effet, servir de levier pour attirer ces fortunes; thésaurisées en dehors de la sphère légale par manque de confiance dans les établissements financiers.Ainsi, fournir de nouvelles collections d’actifs financiers s’inscrit dans un cadre devant restaurer la confiance du citoyen dans ses institutions financières et bancaires.
D’autres moyens de récupérer l’argent du marché noir reposent sur la numérisation des administrations fiscales et bancaires; et la sensibilisation des Algériens à utiliser les cartes CIB et le paiement par machines électroniques (TPE) afin de remédier au phénomène du manque de liquidités. Il est clair que l’absorption de cette masse monétaire informelle figure dans les priorités du Gouvernement.
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