Au neuvième jour d’une campagne électorale marquée par une forte intensité, Youcef Aouchiche, secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS) et candidat à la présidentielle du 7 septembre, poursuit son périple à travers le pays. Après avoir visité la wilaya de Chlef, le candidat de 41 ans a fait escale à Jijel ce vendredi. Jeune et dynamique, Aouchiche se distingue par sa capacité à attirer l’attention des jeunes électeurs et à s’immerger dans les réalités locales pour proposer des solutions adaptées aux spécificités de chaque région.
En dépit des moyens limités dont il dispose, Aouchiche et son équipe ont su affiner leur stratégie de communication au fil de la campagne. Un agenda détaillé est désormais publié sur les réseaux sociaux, permettant à l’équipe de maximiser la visibilité du candidat. Cette approche ciblée et agile permet à Aouchiche de s’adapter rapidement aux attentes des citoyens qu’il rencontre, ajustant son discours en fonction des problématiques locales.
Lors de sa visite à Jijel, Aouchiche a mis en avant des propositions concrètes pour répondre aux préoccupations sociales des habitants. Il a notamment souligné l’importance d’améliorer le pouvoir d’achat, en évoquant des mesures telles que la réévaluation du salaire national minimum garanti et l’introduction d’un revenu mensuel pour les segments les plus vulnérables de la société. En parcourant les rues de la ville, il a également abordé le potentiel touristique de la région, appelant à une modernisation des infrastructures pour développer ce secteur crucial.
La rencontre avec un vendeur de poisson travaillant dans l’informel a mis en lumière les défis économiques locaux, notamment la fermeture prolongée de la pêcherie de Jijel. Aouchiche a promis de réformer la politique de l’emploi et d’intégrer le marché parallèle dans l’économie formelle. Il s’est engagé à développer l’aquaculture pour réguler les prix des produits halieutiques et à combattre les monopoles qui nuisent aux pêcheurs locaux.
En matière de politique étrangère, Aouchiche a réaffirmé son soutien à la cause sahraouie et à l’autodétermination des peuples, tout en promettant une fermeté accrue en cas de menace contre l’Algérie. Concernant les relations bilatérales entre l’Algérie et la France, le candidat du FFS a clairement annoncé que, s’il accède à la présidence, sa première action sera de réévaluer ces relations sur la base de la réciprocité. «Je n’accepterai pas que l’on nous regarde de haut, avec le regard condescendant d’un ancien colonisateur. Nous sommes un pays souverain avec une dignité à défendre», a-t-il déclaré avec fermeté lors d’un échange avec un citoyen.
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