Les circonstances de cet effroyable drame de la route, qui endeuille une fois encore des familles algériennes, ne sont pas encore connues pour l’instant, une enquête des services de sécurité compétents étant ouverte.
Selon les services de la protection civile qui a dépêché sur place ses équipes de secouristes, le sinistre s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche à une cinquantaine de km de la ville de Ghardaia, et, plus exactement sur le tronçon de la route de contournement de la vallée du M’Zab, sur la route nationale N.1.
Là encore, l’accident s’est produit entre un bus de transport de voyageurs, effectuant la liaison El Menea et Alger, et un véhicule lourd, un camion de transport de pastèques.
Vendredi soir, rappelle t-on, un tragique accident de la circulation qui a eu lieu au lieu-dit Oued Ouarzeg, dans la commune de Beni H’midene sur la RN 27 reliant les wilayas de Constantine et Jijel, a fait 18 morts (11 femmes, 6 enfants et un homme) et 11 blessés, selon un bilan de la Gendarmerie nationale. Dans la même journée à Bordj Badji Mokhtar, une collision entre un véhicule 4×4 et un camion a fait 9 morts, et plusieurs blessés.
Ces accidents de la route rappellent notamment celui du 31 décembre 2020 lorsque 21 personnes étaient mortes dans un terrible accident de la route à Tamanrasset. La hausse du nombre de sinistres mettant en cause des véhicules de gros tonnage est quant à elle devenue préoccupante, selon des experts des assurances.
Et, comme si les leçons ne sont pas apprises, un autre drame, celui de ce samedi matin dans la couronne urbaine de Ghardaïa, dans la vallée du M’zab, vient encore endeuiller des familles algériennes en cette période de vacances.
La hausse du nombre des accidents de la route au cours de ces dernières vingt quatre heures à travers le territoire national est par ailleurs inquiétante et interpelle plus que jamais sur le danger que constitue ce phénomène, qui a pris des proportions dramatiques autant pour la société que pour l’économie nationale. Le coût moyen annuel des sinistres grève les finances publiques à hauteur de plus d’un milliard d’euros annuellement.
Quant aux plus hautes autorités du pays, elles ont montré qu’elles restent attachées à la préservation de la vie des Algériens, au réconfort des familles endeuillées, et à mettre fin au phénomène des accidents de le route, sinon à lui trouver des solutions draconiennes.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait présenté samedi ses sincères condoléances aux familles des victimes des deux accidents de la route survenus vendredi à Constantine et à Bordj Badji Mokhtar, faisant 27 morts et plusieurs blessés.
« J’ai appris avec une profonde affliction la terrible nouvelle des deux accidents de la route survenus à Constantine et à Bordj Badji Mokhtar », a tweetté le Président Tebboune.
« En cette douloureuse circonstance, je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons », a écrit le président de la République.
Selon la commission de la sécurité routière, 3.275 personnes sont mortes et 30.000 autres ont été blessées dans des accidents de la route en 2019.
Le facteur humain, selon la même source, est responsable à 96% de ces sinistres.
aps