Dr Mourad GOUMIRI.
Même si ce Sommet n’a pas abouti à des résolutions concrètes, capables de relancer la cause arabe dans tous les dossiers brûlants, inscrits à l’ordre du jour sauf pour ce qui concerne le dossier palestinien, sa tenue, à Alger, est un défi remporté par notre pays. Malgré la défection des cinq premiers responsables, des pays du Golfe et celle, très remarqué, du roi du Maroc, ce sommet de la Ligue arabe a eu pour principale mission de prendre langue, entre ces pays et de clarifier les positions des uns et des autres, sur leurs contradictions respectives… Ne ditons pas que les absents ont toujours tort ? Les opinions publiques arabes sauront tirer les conclusions utiles, chacune pour ce qui la concerne, ainsi que l’opinion publique internationale, qui va certainement reconnaitre, que notre pays a tout fait pour tenter de rassembler et rapprocher les points de vue différents voire opposés, avec pour unique stratégie, celle qui consiste à ancrer le dialogue et la concertation, dans les relations internationales, en lieu et place de la confrontation et de l’hégémonisme.
Le retour aux affaires domestiques sera un peu plus compliqué, dans la mesure où les dossiers lourds attendent le Président, dans tous les domaines. Doit-on citer le bouclage du projet de loi des finances pour 2023, le dossier explosif des subventions, la mise en œuvre des mécanisme de la relance économique et de l’investissement, la création de postes d’emploi réels, la restructuration du système monétaire et financier, les déséquilibres entre les wilayas et la réforme du code communal et des wilayas, l’augmentation des salaires, des retraites et des allocations chômage, la réforme du système de santé… autant de dossiers importants qui nécessitent des décisions palpables, en réponse des revendications sociales, qui se font de plus en plus pressantes. C’est dire que la tâche est colossale et les attentes énormes, pour consolider la paix sociale de notre pays, après avoir montré, au monde entier, qu’au niveau extérieur, notre diplomatie était de retour. Or tout le monde sait bien que la vitrine extérieure n’a de sens que dans la mesure où, celle intérieure est aussi bien gérée, ce qui consiste à mener une politique convergente et cohérente, entre la politique intérieure et celle extérieure. C’est donc à l’aune de ces deux politiques que le Président est attendu, par l’opinion publique nationale mais également par celle internationale.
A l’évidence, l’équipe gouvernementale doit faire l’objet d’une évaluation objective, de son activité quantitative mais surtout qualitative car la gestion sectorielle est très différenciée, avec des avancées importantes pour certain secteur (énergie et mines) d’autres encore en train de chercher leurs marques (commerce et industrie) et enfin d’autres naviguant à vue. Il est donc attendu assez rapidement de recadrer l’activité gouvernementale pour mettre tout le monde à niveau et d’accélérer la cadence, pour l’année 2023.
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