Après les attaques américaines sur l’Iran, le marché énergétique s’affole

Bien naïfs ceux qui pensaient que les USA n’allaient pas frapper l’Iran ! Le scénario joué était prévisible, des attaques israéliennes pour débuter et tester les réponses iraniennes puis celles des américains pour « finir le boulot ».
C’est l’explication également du raccourcissement d’un jour de la présence de Donald Trump au sommet du G7 au Canada, laissant pantois ses collègues et alliés occidentaux, car il devait valider le plan d’attaque contre l’Iran et prendre toutes les mesures préventives pour préserver les intérêts et les bases américains dans cette région.
Pour le reste, sa demande de « reddition sans condition » de l’Iran n’avait aucune chance d’aboutir, voire d’être prise en considération du côté iranien. La volonté américaine de s’impliquer directement dans le conflit peut être mesurée par la livraison permanente d’armes et de munitions en Israël. Mais aussi l’utilisation de bombes innovantes capables de percer les roches en profondeur, pour atteindre les installations nucléaires iraniennes (les centrifugeuses) enterrées dans ces sites.
De même que, l’assassinat des savants et des techniciens a été minutieusement programmé de manière à priver l’Iran d’une possible reconstruction des installations totalement ou partiellement détruites.
Cette attaque devait servir à faire en sorte que le régime iranien s’effondre selon la propagande occidentale, comme après le renversement de S. Hussein en Irak… Or cette explication a été battue en brèche chaque fois où elle a été tentée (Irak, Libye, Syrie…) et n’a aucune chance de réussir en Iran. Pire encore, ces attaques ont rassemblé le peuple iranien autour du régime des mollahs, y compris ses opposants les plus critiques.
Dès l’annonce des frappes américaines sur l’Iran, les marchés de l’énergie se sont pris de panique et les cours ont pris une tendance haussière. Le Brent de la mer du Nord a pris 4,4% à 76,45 US$ le baril et celui du WTI (américain) a gagné 4,28 % à 74, 84 US$ le baril.
Mais l’élément clé, qui risque de renverser significativement le marché, après les attaques américaines, c’est certainement la fermeture du détroit d’Ormuz que les iraniens contrôlent. En effet, 20% de la consommation d’énergie (gaz, pétrole, condensat…) transitent par ce détroit. Cette carte maitresse que détient l’Iran peut être jouée après les attaques américaines.
En outre, la production et l’exportation de pétrole iranien vont être impactées, ce qui se traduira par un déséquilibre entre offre et demande d’énergie, surtout si les frappes américano-israéliennes visent à détruire les installations pétrolières (sites de production, raffineries, centre de stockage, gazoduc, ports d’embarquement…), qui prendront des années à être reconstruites. Dès lors, la hausse des prix s’inscrira dans le moyen et long terme.
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