Chaque année dans une rubrique de la loi des finances, intitulée « assainissement des entreprises publiques », enregistre des milliards de DA, en direction de l’effacement des dettes des EPE, vis-à-vis de leurs créanciers et notamment les banques publiques et les autres entreprises publiques (gaz, électricité, eau, carburants…). Cette année, c’est la même chose, avec quelque 200 milliards de DA inscrit au budget de l’état ! Ce jeu malsain au niveau des finances publiques, consiste à ne pas permettre aux EPE déficitaires de réajuster les prix de leurs biens et services, commercialisés, ce qui les rend éligible au déficit éternel, pour raison de « sujétion publique » qu’elles transfèrent aux banques publiques qui enregistrent des bénéfices indus, en intérêts débiteurs et autres agios, pris sur les découverts et autres facilités de trésorerie, qu’elles factures aux EPE quasi insolvables. Tous ces déficits atterrissent, en bout de course, au Trésor public qui les gomme à l’occasion du vote des lois des finances , à travers l’assainissement des EPE.
Ce mécanisme pervers dure depuis des années sans qu’un traitement structurel de soit entrepris par les autorités monétaires et financières, pour mettre fin à cette situation pour le moins opaque. En effet, les EPE? structurellement déficitaires, se défendent en invoquant le refus des autorités économiques de leur permettre de réajuster leurs prix relatifs, en fonction des lois du marché (offre/demande), ce qui est logique et l’état propriétaire affiche des objectifs « sociaux » qu’il priorise et la boucle est bouclée ! La performance et la rentabilité de l’entreprise, le rapport d’activité / travailleur, l’investissement dans l’innovation, l’adaptation au marché, les capacité managériale, la formation, le perfectionnement et l’apprentissage, les opérations de fusion, d’absorption, instruments indispensables pour mesurer la vitalité d’une entreprise, sont reléguées au second rang et seul le volet social est pris en ligne de compte. Dès lors, il est impossible d’apprécier ce qui relève de la sujétion publique imposée par l’état et ce qui provient d’une carence de gestion voire de la mauvaise gestion.
Dans cette opacité, personne n’est responsable de cette situation qui conduit les autorités économiques d’inscrire chaque année des milliards de DA, pour opérer des « assainissements financiers » dans le cadre de la loi des finances. Les obligations de résultats, introduits par les sociaux des EPE(Assemblée générale et Conseil d’administration, comité de participation), sont inopérants et se formalisent par des résolutions sans lendemain, chaque année à l’occasion des assemblées générales et se déclinent comme de simple constat d’un processus que nul ne contrôle. Entre-temps une « valse » de mouvement de PDG et de DG s’organise, sans une réelle appréciation de leur performance, le « relationnel et l’informel » étant de rigueur. C’est donc un immense gaspillage de ressources rares qui est initié par les autorités économiques, sans que personne d’endosse la responsabilité de cette situation. Jusqu’à quand va-t-on accepter que chaque année on inscrit au budget de l’état des milliards de DA, pour effacer les dettes des EPE, sans qu’une solution radicale ne soit mise en œuvre ? Telle est la question qui se pose aujourd’hui et qui nécessite à la fois un courage politique et une conviction économique !
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