40 morts et au moins 100 blessés, selon les premiers chiffres officiels communiqués par le FSB vers 22 heures à Moscou. Le bilan aurait pu être plus lourd, avec les 6 000 personnes venus assister au concert de Piknik. C’est au moment où le concert allait commencer, que plusieurs explosions se sont produites. Le feu s’est déclaré dans le bâtiment, partiellement ravagé par les flammes, sous une dense fumée noire. Une partie du toit s’est écroulée, selon plusieurs témoins.
Les opérations d’évacuation ont commencé simultanément avec l’assaut du bâtiment par les forces spéciales. Selon le ministère russe des Situations d’urgence, les pompiers ont réussi à évacuer une centaine de personnes coincés dans le sous-sol de la salle de concert.
D’après les premières informations, au moins quatre personnes non identifiées ont mené l’attaque. Les forces de l’ordre russes ont indiqué être «à la recherche» des assaillants. «Des unités spéciales de la garde nationale russe travaillent sur le site de l’attaque terroriste du Crocus City Hall. Elles sont à la recherche des criminels et évacuent les citoyens du bâtiment»..
Selon un témoin, un agent de sécurité, la fusillade avait commencé dans la rue, près de l’entrée principale de la salle de concert. «Lorsque les tirs ont commencé, je me tenais à l’entrée centrale, au rez-de-chaussée. Ils ont commencé à tirer depuis la rue, le verre est tombé immédiatement. Trois autres gardes se tenaient à l’entrée, nous nous sommes cachés derrière un panneau en bois et les assaillants sont passés à 10 mètres de nous. Ils ont commencé à tirer à l’aveugle sur les gens du rez-de-chaussée … », a-t-il déclaré.
Les assaillants ont lancé plusieurs grenades sous des tirs nourris et n’ont rencontré aucune résistance des agents de sécurité, armés juste de leurs matraques. Ils ont réussi à prendre la fuite avant l’arrivée des forces spéciales d’intervention et des pompiers.
L’attaque, a été qualifiée d’attentat terroriste par le parquet de Moscou. L’Ukraine nie en être l’auteur. «Soyons clairs, l’Ukraine n’a absolument rien à voir avec ces événements», a assuré sur Telegram Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne. Idem pour les combattants du Corps des volontaires russes, l’une des unités paramilitaires pro-Kyev et anti-Poutine, qui s’est spécialisée dans les attaques contre la région frontalière de Belgorod. De son côté, le groupe Liberté de la Russie a déclaré: «Nous soulignons que la Légion ne combat pas les civils russes», et jette toute la responsabilité sur «le régime terroriste de Poutine».
Finalement, c’est l’Etat Islamique qui a revendiqué l’attentat. D’ailleurs, le mode opératoire rappelle étrangement l’attentat qui a ciblé en France, le Bataclan, en 2015…
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...
Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a exprimé son profond regret après l’échec du Conseil de sécurité à adopter un ...
L’Algérie a appelé, lundi 18 novembre , la communauté internationale à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan, tout en exigeant une condamnation ferme ...