Dans un contexte où le marché automobile algérien peine à se relever, l’organisation Himayatek met en lumière une situation préoccupante. Selon son porte-parole, Sofiane Wassâa, des entraves administratives continuent de paralyser les activités de nombreux concessionnaires, malgré l’obtention d’accréditations conformes au cahier des charges.
Un exemple frappant est celui d’un concessionnaire incapable d’importer plus de 40 000 véhicules malgré un dossier complet. Cette situation met en exergue une défaillance bureaucratique qui aggrave la crise, affectant directement les consommateurs. Wassâa déplore les délais de livraison excessifs qui dépassent dix mois, l’explosion des prix sur le marché de l’occasion et l’impact économique global.
Himayatek, en réponse, centralise les plaintes des clients, notamment contre Fiat, pour tenter de débloquer les commandes. Toutefois, les justifications administratives invoquant des “circonstances exceptionnelles” rendent les efforts difficiles.
Alors que le ministre de l’Industrie promet la continuité des importations jusqu’à la mise en place d’une industrie automobile locale, l’organisation appelle à des actions concrètes pour garantir les droits des citoyens face à une voiture devenue essentielle dans un pays d’envergure comme l’Algérie.
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