Les prix du pétrole ont la «baraka». Soutenus par l’ouragan Idalia qui a soufflé sur la Floride, aux États-Unis, le coup d’État au Gabon et surtout la forte baisse des stocks de brut américain, ils s’apprêtent à recevoir un autre coup de main de la part de l’Opep+. L’alliance doit annoncer la poursuite de la réduction de son offre, dans la semaine. Ce qui va permettre au baril de conforter ses gains de la semaine dernière achevée vendredi dernier sur un bond significatif. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, dont c’était le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a grimpé de 2,29% pour clôturer à 85,55 dollars. Tout proche de son sommet de l’année. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en octobre a, quant à lui, progressé de 1,98% à 88,55 dollars. Son plus haut prix depuis novembre. La poussée avait trouvé dans un premier temps un appui dans l’Ouragan qui avait frappé une partie du territoire américain (la Floride), le coup d’État militaire au Gabon producteur de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr), avant qu’elle ne soit exacerbée par la forte chute des stocks américains qui s’est greffée sur les coupes de l’Opep+. «Sous l’effet des réductions de la production de l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ndlr) et de la baisse des exportations de brut, les stocks de pétrole ont fortement diminué, ces dernières semaines, ce qui a soutenu les prix», commente Giovanni Staunovo, analyste chez UBS. Pour la semaine achevée le 25 août, la ponction dans les réserves américaines a été bien plus forte qu’attendu. Les réserves ont chuté de 10,6 millions de barils alors que les analystes s’attendaient à une réduction de 2,2 millions. Selon les chiffres publiés mercredi dernier par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Côté offre, les exportations saoudiennes de brut pour les 27 premiers jours du mois d’août ont été estimées à 5,473 millions de barils par jour, soit leur plus bas niveau depuis avril 2021, d’après des données de Petro-Logistics.
«La réduction volontaire de la production du Royaume (débutée en juillet) de 1 million de barils par jour restera en place en septembre, et nous attendons plus de clarté dans les prochains jours pour savoir si elle sera prolongée jusqu’en octobre», a poursuivi Giovanni Staunovo. L’Arabie saoudite va prolonger d’un mois la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour, avait annoncé le 3 août le premier exportateur mondial de brut, poursuivant ainsi sa stratégie destinée à doper les prix en net recul. Cette réduction entamée en juillet continuera donc en septembre, et cette mesure pourrait encore être «prolongée» au-delà de cette période, voire «prolongée et renforcée», avait précisé le ministère saoudien de l’Énergie dans un communiqué. Une option qui pointe le bout son nez à laquelle se joindra Moscou. La Russie et les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) sont tombés d’accord sur de nouvelles réductions de production, a assuré le vice Premier- ministre russe. «Nous annoncerons publiquement les principaux paramètres la semaine prochaine», a précisé Alexandre Novak face au président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion gouvernementale télévisée jeudi. «La plupart des acteurs du marché et des analystes supposent également que les réductions seront prolongées», a indiqué Barbara Lambrecht, analyste de Commerzbank. L’Arabie saoudite avait annoncé le 3 juillet qu’elle prolongeait la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour, pour soutenir le prix du baril, en baisse. La Russie, avait quant à elle, décidé de prolonger jusqu’à fin décembre 2024 son programme de réduction de sa production de pétrole de 500 000 barils par jour. L’Algérie a de son côté décidé de poursuivre la baisse volontaire supplémentaire de sa production, de 20 000 barils/j.
Il faut rappeler que l’Opep+ et ses dix alliés dont la Russie avait réduit sa production de 2 millions de barils par jour en octobre 2022, avant de récidiver le 3 avril 2023 avec une coupe supplémentaire de 1,6 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année en cours. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien s’échangeait, hier à 14h30, à 88,67 dollars…
Source: L’Expression.
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