« Nous avons participé à une compétition de haut niveau avec les meilleures équipes africaines, renforcées par des joueurs professionnels évoluant dans les grands championnats européens. Mes joueurs ont donné le maximum pour réaliser un bon parcours, mais plusieurs facteurs, dont le manque de compétition et une préparation insuffisante, ont pesé sur la performance collective de notre équipe », a déclaré Boulahia à l’APS.
« Malgré ce bilan de trois défaites en autant de rencontres, nous avons également tiré des points positifs de cette participation, à savoir gagner en expérience et se mettre au diapason des nouvelles tendances de l’évolution du basket au niveau africain », a-t-il ajouté.
Le GS Pétroliers a bouclé sa participation à la première édition de la BAL, une nouvelle ligue professionnelle, fruit d’un partenariat historique
entre la Fédération internationale (FIBA) et la Ligue nord-américaine (NBA), avec un bilan de trois défaites, respectivement face à l’AS Douanes du Sénégal (76-94), au Ferroviario Maputo de Mozambique (73-86) et au Zamalek d’Egypte (64-97).
Revenant sur le parcours de son équipe durant ce tournoi qui se poursuit à Kigali (Rwanda), Boulahia a estimé que son groupe a manqué de « fraîcheur physique » dans les fins de matchs, notamment lors de la première rencontre face à l’AS Douanes où la victoire s’est jouée dans le « money-time ».
« Nous avons évolué dans un groupe relevé, avec des équipes de haut niveau comme le Zamalek et Ferroviario qui se sont renforcées avec des joueurs ayant évolué en NBA et en Euroligue. Nous n’avons pas à rougir de notre prestation, car nos joueurs ont donné le maximum face à des équipes mieux armées en comparaison avec notre groupe composé uniquement de joueurs locaux », a souligné le coach des Pétroliers.
Avant d’enchaîner : « Nos joueurs, à l’image, de Harat et Hamdini ont réalisé d’excellentes prestations lors des deux premières rencontres, mais nous n’avons par réussi à produire une performance collective pour faire la différence et décrocher une victoire ».
Après l’expérience de cette première participation à la BAL, Boulahia a estimé que « les équipes algériennes, qu’il s’agisse de sélections ou de clubs, doivent prendre part à toutes les compétitions africaines pour se frotter à des équipes de haut niveau et ainsi tirer le basket algérien vers le haut ».
« Le basket africain est en constante évolution, il faut marquer sa présence lors des rendez-vous de cette ampleur pour continuer à progresser et corriger nos lacunes. Je pense qu’au bout de trois ou quatre participations, les équipes algériennes, à l’instar des autres équipes maghrébines, auront des atouts à faire valoir pour jouer les premiers rôles », a-t-il conclu.
aps