Ce jeudi, le Cercle des Anciens de l’information et de la culture a organisé son huitième déjeuner au restaurant « Riva Bella » à Ain Benian afin d’honorer une icône de la cinémathèque algérienne, Boudjemaa Karèche, qui n’a pas pu être présent en raison de son état de santé.
Boudjemaâ Karèche, pour les jeunes générations qui ne le connaissent pas, est diplômé de la Faculté de Droit d’Alger. Dès 1971, il est animateur de la Cinémathèque Algérienne et en 1978, il est nommé au poste de direction, succédant à Ahmed Hocine, qui avait fondé la salle. En plus de son travail de conservateur et de ses nombreuses expériences en tant que membre du jury de festivals internationaux, M. Karèche a joué dans des films de Merzak Allouache (Les Aventures d’un héros, L’Homme qui regardait les fenêtres) et de Mohamed Bouamari (Premier pas).
En 2005, il publie « Un jour, un film » aux Editions Jazz à Alger, qui regroupe d’anciens articles parus sur les quotidiens algérois, Le Matin et Liberté. En 2009, Boudjema Karèche sort un nouveau livre intitulé « Juste un mot à Alger ».
La médaille en bronze réalisé en son honneur ne trouvera pas preneur. Le président du club Monsieur Ait Tahar Youcef, a exprimé le désir du club de rendre hommage à Boudjemaâ Karèche, mais ce dernier a refusé de venir en raison de son état de santé mais également en raison de divergences d’idées avec le cerle, pas assez politisé à son goût. « L’objectif du club est de promouvoir la culture et non la politique », a déclaré Youcef Aït Tahar.
Dans son message aux anciens journalistes et anciens de la culture , M. Ait Tahar a souligné l’importance des rencontres périodique et des discussions organisé par le cercle. Il a également lancé un appel aux autorités pour la mise à disposition d’un siège abritant les activités du Cercle à Alger.
« Le Cercle œuvre pour l’Algérie dans des conditions les plus difficiles et nous cherchons le bien pour notre pays, nous devons transmettre ce que nous savons aux jeunes car ils ont grandement besoin de nous » a affirmé Monsieur AïtTahar.
De plus, M. Aït Tahar a eu une pieuse pensée pour les martyrs de Gaza, mais également les journalistes algériens qui nous ont quitté récemment.
Il faut noter que l’exposition de vente des livres de la maison d’édition El Ibriz à l’entrée du restaurant est une initiative particulièrement louable qui permet de mettre en valeur l’esprit littéraire de cette maison d’édition et offre aux visiteurs une occasion précieuse de découvrir leurs œuvres. Cette exposition constitue une belle opportunité de promouvoir la lecture et de faire connaître de nouveaux auteurs.
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