Le ministre des Affaires étrangères, SabriBoukadoum, a affirmé, lundi, l’attachement des hautes autorités du pays à accorder à l’Algérie la place qui lui sied dans le cadre des principes bien connus de la diplomatie algérienne, plaidant pour la défense des intérêts suprêmes de la nation, la préservation de la sécurité nationale et la réalisation de la décision souveraine indépendante.
La direction de la politique extérieure, qui relève des prérogatives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « bénéficie d’un intérêt soutenu au sein du programme global du renouveau national et d’édification d’une Algérie nouvelle», et ce, en accordant à notre pays « la place qui lui sied, dans le cadre des principes connus de la diplomatie algérienne », a-t-il soutenu.
A cet effet, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé ces principes qui sont: «le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, le respect des règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien des causes justes».
L’intervention du ministre s’inscrit dans le cadre de la séance de débat organisée par la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour « l’ancrage de la tradition de concertation autour des questions stratégiques inhérentes à la politique extérieure de l’Algérie et l’échange de vues sur les importantes questions d’actualité ».
«L’action diplomatique est adaptée sur la base de la tryptique:
souveraineté, sécurité et développement » de façon à assurer «la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la préservation de la sécurité nationale et la réalisation d’une décision souveraine indépendante avec une meilleure exploitation des opportunités de partenariat et de coopération au service du développement », a-t-il précisé.
Affirmant qu’il y a une volonté de communication pour avancer main dans la main, le ministre a précisé que « la politique extérieure doit être le résultat d’un consensus ou du plus large consensus possible à l’intérieur du pays … ».
« Si nous voulons défendre notre pays, il y a deux domaines où il faut un consensus, à savoir les affaires étrangères et la défense, des domaines relevant des prérogatives du Président de la République, comme c’est le cas dans 90% des pays du monde », a-t-il dit.
« Nous pouvons être en désaccord comme pour la loi de finances, ce qui est normal dans toute démocratie, mais pour les affaires étrangères et la défense, il vaut mieux pour tous les Algériens ou pour le plus grand nombre possible d’Algériens, leurs représentants et le Gouvernement d’emprunter une seule voie et d’exprimer une seule position ».
Les débats au niveau de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’APN, se déroulent en présence de Mme BasmaAzouar, ministre des Relations avec le Parlement et de M. Rachid Beladhane, Secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger.
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