Les rejets des déchets solides sur nos plages constituent une véritable plaie qui dégrade la beauté du paysage. Pour cela nous avions identifié et quantifié les détritus solides d’origine urbaine encombrant les plages du littorale Oranais à l’image de ceux de la plage de Bousfer où toute une décharge sauvage est implanté en plein milieu marin au niveau de la cité Cnep mitoyenne à une caserne militaire avec notamment la fermeture de l’accès de la plage avec des grosses pierres qui défigure le beau paysage de cette belle plage â deux vocations touristique et agricole.
Ne disposant pas d’une assiette foncière pour l’accueil d’une décharge légale, les autorités locales improvisent des décharges incontrôlées, qui deviennent au fil du temps un véritable danger sur la santé publique. La gestion des déchets est un casse-tête dans le littorale Oranais , où les nombreuses décharges sauvages à ciel ouvert, dont certaines sont implantées à proximité des habitations, posent un sérieux problème aux riverains. Dans la commune d’El Ançor , des habitants du villages n’ont pas cessé de dénoncer, dans le passé, l’implantation d’une décharge sauvage, qui a porté atteinte à leur santé et cadre de vie, en raison de la fumée qui s’y dégage. Les va-et-vient des camions, acheminant des tonnes de déchets ménagers depuis les villages environnants, ont rendu la vie difficile aux habitants de toute la région. L’APC, à qui a été confiée la gestion de ce dépotoir, n’arrive toujours pas à solutionner le problème de la pollution et des décharges sauvages, implantées anarchiquement à proximité des villages. Il est demandé à la mairie d’agir rapidement. Chaque année, des tonnes d’ordures gagnent les plages et mers, et plus de 80 % sont en plastique.
Sacs et bouteilles plastiques, canettes, sachets en plastique, boîtes de conserves, coton-tige, mégots, emballages alimentaires, vêtements… la mer en Oranais se noie sous les déchets. Ces déchets d’origine humaine finissent leur course dans le milieu marin et sur le littoral.
Outre l’incivisme de certains estivants et le manque d’une gestion appropriée des déchets, les activités domestiques et industrielles, les déchets jetés directement ou indirectement par les populations aux alentours des plages, ceux provenant du réseau pluvial ainsi que les décharges sauvages situées sur les lits d’oueds, sont pointés du doigt. Le plastique représente 87 % des déchets collectés au niveau des plages durant la campagne de surveillance et de suivi des déchets marins, lancée par l’Agence nationale de déchets (AND) durant les deux dernières années.
Les mauvaises pratiques des estivants, conjuguées à une quasi- absence d’une gestion intégrée des déchets, sont en grande partie responsables de cette pollution, a déploré l’AND qui relève que le changement du mode de consommation des Algériens accentue l’augmentation des déchets dans le milieu marin, d’autant qu’une grande partie des articles trouvés sur les plages sont des articles en plastique à usage unique (66 %).
Les déchets marins ne sont pas recyclables. Quant à la valorisation des déchets marins, l’AND estime qu’il est difficile de recycler des déchets qui ont séjourné en mer, notamment les plastiques, car ces derniers perdent certaines de leurs propriétés en subissant des dégradations physiques, chimiques et biologiques sous l’effet de la chaleur, du sable et de la salinité. Toutes ces dégradations rendent leur identification, tri et séparation presque impossibles, regrettent les auteurs du rapport de L’AND qui rappelle qu’avant et durant la période estivale, les opérations de nettoyage sont souvent renforcées afin de garantir des plages propres pour les touristes. Les responsables de la Direction de la pêche et des ressources halieutiques avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur la pollution marine. A ce titre, ils ont insisté sur le travail en amont pour prévenir la pollution des plages, notamment à travers la sensibilisation du grand public et des industriels quant à l’impact «dévastateur» de la pollution marine sur les écosystèmes et les ressources halieutiques, en prévenant que les déchets plastiques et solides étaient la principale cause de la réduction des ressources halieutiques en Méditerranée.
M.H
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