Des sources proches des services de la cellule de communication de l’établissement anti cancer de Misserguine de la wilaya d’Oran, l’ont nous informe la prise en charge de 2770 patients au service de radiothérapie.Le CAC d’Oran, qui prend en charge les malades de toute la wilaya d’Oran et de la région Ouest et Sud-ouest, et même de l’Est et du Centre, ne dispose que d’un seul accélérateur linéaire.Cet accélérateur est « surexploité » puisqu’il prend en charge jusqu’à 80 malades par jour, le double de sa capacité initiale (40 patients par jour), a déclaré le directeur de cet établissement spécialisé de santé, Kada Baatouche.
Les démarches pour l’acquisition d’un nouvel accélérateur avec une capacité de 60 malades par jour, ont été enclenchées depuis des années, a indiqué M. Baatouche, précisant que la procédure touche à sa fin et que le fournisseur a été choisi.
Deux autres accélérateurs seront également acquis par le CHU d’Oran « Docteur Benzerdjeb ». Le directeur de cet établissement, Hadj Boutouaf a fait savoir, pour sa part, que les démarches « avancent bien ». Aucun des deux établissements ne peut toutefois donner précisément un délai pour la réception de ces équipements « tant attendu ».Les malades de la wilaya d’Oran, notamment les femmes atteintes de cancer du sein, traitées au CHU comme à l’EHU d’Oran, sont envoyés aux établissements des wilayas de Tlemcen et de Sidi Bel-Abbès pour faire la radiothérapie, l’accélérateur du CAC d’Oran n’étant pas adapté au cancer du sein. « Cette situation dure depuis des années », selon des spécialistes des deux établissements, qui espèrent la concrétisation du projet d’acquisition des trois accélérateurs très rapidement.Questionné sur la possibilité de prendre en charge les femmes souffrant du cancer du sein après la réception du nouvel accélérateur, le directeur du CAC a souligné qu’il est encore tôt de se prononcer, ajoutant que « les capacités du nouvel équipement ne seront connues qu’à sa réception »
Il est utile et approprié d’investir dans des accélérateurs de dernière génération qui réalisent des séances de radiothérapie de 5 séance au lieu du protocole actuel de 38 séances en moyenne. Ce choix permettra la rentabilité de ces équipements et évitera la coûteuse maintenance d’accélérateur dont la technologie est obsolète. Dans ce domaine l’évolution scientifique évolué rapidement et nécessite des choix judicieux en préservant efficacement la santé et la vie des citoyens et la rentabilité de ce matériel .
Medjadji H
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