Championnat arabe d’athlétisme : Exploit algérien à Oran

Jamais dans l’histoire de l’athlétisme algérien une moisson aussi importante de médailles et de performances n’a été enregistrée, jugez en vous-même : 18 médailles d’or, 17 d’argent et 18 de bronze, soit un total de 53 médailles et une première place au niveau arabe.
Mais au-delà du nombre, il y a également la qualité en termes de chronomètre et la découverte de nouveaux talents, ce qui nous rassure sur le futur de cette discipline dans notre pays. Cet événement n’a pas suscité l’enthousiasme des grandes foules, ni des médias et même celui des autorités concernées, comme l’aurait été un match de football, même de division inférieure !
Pourtant, l’hymne national retentit à chaque médaille d’or d’athlétisme autant que les rares fois qu’il a retenti pour une finale internationale de la discipline reine. Dans le concert des nations arabes, notre équipe nationale devance de très loin les pays qui dominaient la compétition auparavant comme l’Égypte, la Tunisie et avec un écart abyssal de quelque trente médailles toutes confondues !
Les sommes englouties dans le football sont sans commune mesure avec celles consacrées à l’athlétisme. En effet, les clubs de football consacrent des milliards de DA, par saison, pour entretenir une équipe d’une trentaine de joueurs et un staff technique d’une dizaine de personnes.
Il faut ajouter à cela les infrastructures sportives publiques (stades) qui ont coûté des milliards de DA au Trésor public, ainsi que les équipements techniques et médicaux et les frais de déplacements internes et internationaux. Tout cela pour quels résultats probants ? Il est vrai que le phénomène n’est pas uniquement algérien et que tous les pays du monde réservent à ce sport la priorité des priorités.
Comparativement à l’athlétisme, la pratique et la performance ne nécessitent pas la même enveloppe financière ni les mêmes moyens matériels. En salle ou en plein air, l’athlétisme se pratique à moindre coût et nous apporte des satisfactions autant égales, voire supérieures que le sport roi.
Les autorités sportives devraient changer de fusil d’épaule et donner à l’athlétisme plus de considération, d’abord aux athlètes et ensuite à la discipline. Il est cependant vrai que l’athlétisme ne génère pas autant de ressources financières publicitaires, mais il honore beaucoup plus notre drapeau national dans les compétitions internationales et cette donnée doit être prise en compte à sa juste valeur.
Tout le monde se rappelle l’exploit de Boulmerka, lors du championnat du monde, alors que notre pays était banni dans la plupart des pays du monde ! Les salaires et les primes des athlètes n’ont rien à voir avec ceux des footballeurs même si l’on a noté des améliorations substantielles dernièrement. Il est donc nécessaire de trouver des équilibres entre ces différentes disciplines pour qu’elles continuent à nous rendre heureux.
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