Après A. Djerad, c’est au tour de A. Benabderrahmane de quitter le poste de Premier ministre, remplacé par N. Larbaoui, Directeur de cabinet à la Présidence de la république. Ce changement était attendu depuis longtemps, essentiellement du fait de la personnalité de l’ex Premier ministre qui visiblement n’arrivait à conduire le gouvernement qu’il n’a pas choisi. Un manque flagrant de charisme et de personnalité qui ont certainement convaincu le Président de le remplacer, du fait de sa gestion, notamment économique catastrophique à plusieurs endroits. La hausse des prix des produits de première nécessité, malgré les subventions massives, l’inflation (10%), le désordre dans l’approvisionnement des marchés, la cacophonie des décisions en matière de commerce intérieur et extérieur, le manque de présence dans les collectivités locales… autant de « points noirs » qui ont fini par décider le Président de la république de se séparer de son Premier ministre. Le nouveau Premier ministre va hériter d’une situation économique difficile malgré des ressources abondantes dues à la conjoncture favorable sur le marché des hydrocarbures pour le moment et certainement en 2024. Le Premier ministre devra forcément remanier son gouvernement pour construire une équipe homogène pour assurer la cohérence et l’efficacité de l’action gouvernementale, tant au niveau national (front intérieur) qu’international (diplomatie). Or, si au niveau diplomatique ses compétences sont avérées, il n’est pas sûr qu’elles le soient sur le plan intérieur. Il devra donc s’affirmer sur ce dernier, en se déplaçant sur le terrain et en sillonnant les collectivités locales, pour répondre aux besoins des populations et notamment celles les plus vulnérables. La tâche est immense et le résultat incertain. Bon vent !
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