«Chedda tlemcenienne», ou le costume nuptial de la mariée, se distingue parmi les tenues féminines, portées en Algérie lors des cérémonies familiales, pour sa valeur historique et anthropologique empreinte d’un savoir-faire ancestral et une créativité inter-générationnelle, érigée en héritage patrimonial socio-culturel, symbole identitaire de toute une région du pays. Inscrite en 2012 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité, Chedda tlemcenienne, accoutrement exclusif, réservé aux cérémonies de mariage dans la région de Tlemcen, est classée dans le registre des pratiques sociales multiples, à la profondeur anthropologique, pour son excellence artisanale et sa beauté traditionnelle et esthétique. Chedda, signifie étymologiquement dans le dialecte tlemcenien Serre-tête, une pratique ancestrale propre à la femme de cette région, qui «ceignait sa tête avec une étoffe ornée de pierres précieuses et de bijoux et dont le nombre de tours du tissu enroulé définissait le rang social», explique la chercheuse en patrimoine et directrice du Centre des arts et des expositions de Tlemcen, Samira Oum Bouazza. Selon la chercheuse, Chedda serait également symbole de «la capacité à supporter le poids du costume nuptial», précisant que l’Unesco a considéré, pour le classement de cet habit traditionnel algérien, les «pratiques populaires l’accompagnant et les étapes historiques par lesquelles il est passé», pour conclure en rappelant que les Tlémceniens «tenaient à raviver cet usage ancestral à chaque cérémonie, familiale ou religieuse», le transmettant aux petites filles «lors du Mawlid Ennabaoui».
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