Clash au bureau ovale entre Donald Trump et Volodymyr Zelenski 

 Ce qui s’est passé à la Maison-Blanche entre V. Zelenski et le couple D. J. Trump et Vance, est unique dans les annales diplomatiques ! Sous les caméras du monde entier, le président et le vice-président américain ont tancé le président ukrainien sans aucun ménagement, lui rappelant qu’il n’existait que grâce au soutien américain et par conséquent qu’il devait exécuter leurs ordres sous peine de disparaître.

En effet, sur insistance de la France et du Royaume- Uni, la visite de V. Zelenski devait être couronnée par la signature d’un accord pour l’exploitation, par des firmes américaines, des gisements de terres rares ukrainiennes. Mais le président V. Zelenski a refusé de signer cet accord qu’à condition de garanties sécuritaires concrètes. Cet épisode va ruiner pour longtemps les relations entre les deux pays.

Aide américaine : Prêt ou don ?

La première incompréhension est relative à la qualification de l’aide américaine voire internationale à l’Ukraine. En effet, pour le nouveau locataire de la Maison-Blanche, il s’agit d’un prêt qu’il faudra rembourser en temps et en heure, avec les intérêts récurrents. Pour V. Zelenski il s’agit d’un don puisqu’il s’agit de défendre le monde libre, à travers cette guerre. La différence de compréhension est diamétralement opposée et constitue un gap impossible à combler.

Le deal.

Le deal américain car c’est de cela qu’il s’agit, l’exploitation des terres rares ukrainiennes doit permettre le remboursement des prêts contractés par les ukrainiens. Dans l’autre camp, le produit de l’exploitation des mines de terres rares, doit être partagé à part égale entre le propriétaire des mines (ukraine) et les compagnies américaines qui les exploitent. Cette façon de voir le deal par les ukrainiens , a rendu le président américain fou de colère, pensant qu’il s’est fait avoir !Le départ précipité de V. Zelenski de l’Amérique, en direction du Royaume-Uni, nous démontre le profond désaccord entre les deux parties, qui paraît difficile à rattraper.

La présidence de V. Zelenski est finie.

Cette rencontre à Washington était considérée comme le rendez-vous de la dernière chance dans les relations déjà tendues entre les deux pays. Le déroulement de cette audience a définitivement coupé le dialogue et va entraîner l’éviction de V. Zelenski du pouvoir déjà contesté par une partie de son opinion publique. Il est évident que les USA vont peser de tout leur poids pour écarter l’actuel président voire V. Zelenski va démissionner de lui-même, tant l’enjeu est crucial pour l’avenir de son pays.

Le sommet de Londres, pour quoi faire ? 

Le sommet de Londres organisé aujourd’hui par la France, certains pays européens (acquis à sa cause) et le pays hôte aura la lourde tâche de « recoller les morceaux » entre les deux positions mais également de définir une politique européenne autonome de défense et de sécurité. Le soutien inconditionnel de ces pays, au président V. Zelenski semble acquis sauf à se déjuger mais la matérialisation de ce soutien reste vague et surtout conditionné par le manque de moyens militaires à attribuer à l’Ukraine avec ou sans son président actuel. Seul accord prévisible, c’est la définition d’un programme pluriannuel de réarmement des pays européens.