CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SUR LE PLAN DE RELANCE POUR UNE ÉCONOMIE NOUVELLE
Djerad : Ajuster la dynamique de developpement sur la meilleure trajectoire
«Les mutations et les transformations que nous connaissons sont sans précédent. Toutefois, elles sont à même de faire émerger des opportunités que nous devons saisir. Nous sommes à la croisée des chemins, et c’est à nous de choisir la voie idoine, car l’avenir de notre pays en dépend.» C’est en ces termes que le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a résumé les enjeux de la situation actuelle dans notre pays dans son discours de clôture, ce mercredi, de la Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle qui s’est tenue au Centre international des conférences (CIC) d’Alger.
Le Premier ministre a tenu à mettre aussi en exergue certaines questions qu’il a qualifiées de «défis qu’il faut relever». «Il est essentiel de tirer les enseignements de l’histoire afin d’éviter les tragédies passées et de réfléchir sur la manière la plus appropriée pour ajuster la dynamique du développement économique national sur la meilleure trajectoire et dans les meilleurs délais possibles», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Le monde d’aujourd’hui est marqué par une interconnexion des intérêts et des transformations stratégiques. Nous avons donc besoin d’entreprendre une évaluation précise et exhaustive des mutations rapides pour que nous puissions répondre à ces développements nouveaux et faire ainsi face aux défis avec responsabilité.» Il a rappelé que nous vivons dans un monde où les innovations et le développement se succèdent avec rapidité, notamment dans des domaines liés aux technologies de l’information et de la communication, comme la robotique, les sciences de la vie ainsi que les énergies renouvelables. Ce contexte exige, selon Djerad, de l’anticipation pour s’adapter à la révolution scientifique, numérique et les mutations dans l’industrie moderne. «Nous devons prospecter des moteurs de développement nouveaux, des trajectoires de développement innovantes, et prendre en considération tous les défis avec justesse pour que nous puissions s’arrimer au concert des nations développées», a-t-il ajouté. En faisant le constat de la situation prévalant dans la sphère économique nationale, le Premier ministre a reconnu que notre économie souffre de multiples dysfonctionnements structurels, dès lors qu’elle demeure tributaire de la dépendance aux hydrocarbures qui impose d’aller en urgence vers la diversification de l’économie et la promotion de l’investissement producteur et générateur de richesse et d’emplois. L’emprise de la rente pétrolière sur l’économie s’ajoute également aux volumes des importations. «Nous devons réduire et maîtriser les importations d’une manière optimale et, partant, veiller à la promotion et la protection de la production nationale», a insisté Djerad. «Notre économie souffre également d’une productivité faible, effet de facteurs de production, d’insuffisances en termes de gestion et du fardeau de la bureaucratie. Notre économie a trop souffert du comportement et de la prédation des corrompus d’une ère révolue marquée par l’absence d’une doctrine économique en mesure d’encadrer les politiques publiques», a-t-il lâché.
Pour enrayer les séquelles néfastes héritées de l’ancien régime, Djerad a fait savoir que le président de la République a posé les jalons et tracé les repères d’un plan de relance économique et défini un cadre général et harmonieux dans lequel sont conçues et élaborées les politiques économique et sociale futures qui s’appuient notamment sur le principe d’offrir des opportunités pour tout le monde sans exception. «Ce plan s’appuie aussi sur la consolidation de la suprématie de la loi, l’égalité des chances, la durabilité des financements, le renforcement des institutions, le rehaussement des niveaux et des compétences d’enseignement, en plus de la promotion du rôle du secteur privé et de la société civile afin qu’ils contribuent au développement sur la base de l’intégrité et des vertus du travail», a-t-il lancé.
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