Un colloque scientifique international intitulé « Langues étrangères, sociétés et cultures: contextes, défis et perspectives », organisé par la Faculté des langues étrangères de l’Université d’Alger 2 Abou El Kacem Saâdallah, à Bouzeréah, s’est ouvert, mardi à Alger, avec la participation de professeurs et chercheurs d’Algérie et d’autres pays.
La doyenne de la Faculté des langues étrangères de l’Université d’Alger 2 Abou El Kacem Saâdallah, Nesrine Oudjit Bessaï, a déclaré, lors de l’ouverture de ce colloque qui s’étalera sur trois jours (24 octobre – 26 octobre), que l’objectif de son organisation est de « mettre en évidence l’importance des langues étrangères dans la communication et l’approfondissement des relations culturelles, sociales et économiques entre les peuples ».
Le colloque sera marqué par des interventions spécialisées de plusieurs professeurs issus de différentes universités et instituts algériens, ainsi que des professeurs-chercheurs étrangers de Turquie, d’Egypte, du Portugal, d’Italie, de Chine et d’autres pays, mettant en lumière le sujet des langues étrangères et des sociétés, et leur importance dans le renforcement de la communication culturelle entre différentes cultures humaines, a-t-elle poursuivi.
De son côté, la présidente du Conseil scientifique de la Faculté des langues étrangères, Naïma Amari, a souligné que le colloque représente « une occasion propice permettant de réunir une élite de spécialistes de différents pays, avec des parcours scientifiques, culturels et linguistiques variés, pour présenter leurs expériences et explorer les particularités de leurs langues, cultures et sociétés… ».
La même intervenante a rappelé l’importance de l’analyse et de l’étude de « la diversité linguistique dans un monde marqué par la multiplicité et la domination de cinq langues mondiales, outre les débats des participants au colloque sur les enjeux sociaux liés à la communication interculturelle et ses répercussions dans divers domaines… ».
De son côté, le recteur de l’université d’Alger 2, Salah Laboudi, a souligné l’importance de « comprendre les différentes relations interculturelles à l’échelle mondiale, avec toutes leurs valeurs, leurs origines, leurs religions, leurs langues et leurs composantes, ainsi que la manière dont nous interagissons avec elles en ce qui concerne nos particularités qui façonnent notre identité et notre personnalité », rappelant que « les langues vivent actuellement dans un état de conflit… ».
Par ailleurs, Mohamed Nouah de la Faculté des langues étrangères a affirmé que l’intérêt des langues étrangères « ne se limite pas à la communication entre individus et ne saurait être réduit à la linguistique. Il s’agit plutôt d’un moyen d’attirer des investisseurs étrangers représentant diverses entreprises, pays et continents », où « la langue est devenue un outil essentiel et un moyen efficace pour drainer des investissements et des investisseurs ».
APS
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