Dr Mourad GOUMIRI.
Les rencontres, au sommet, algéro-françaises se multiplient et se ressemblent. Elles partent d’un bon sentiment, au départ, atteignent un palier important d’ententes puis s’écrasent sur des récifs passionnels. Est-il donc possible de construire des ponts féconds qui transcendent les vicissitudes du moment et celles du passé ? La question reste entière puisque non résolue jusqu’à maintenant ! En effet, des « groupes d’influences », dans nos deux pays, redoublent d’ingénuité pour détruire toutes possibilités de convergence de point de vue et activent pour les annihiler.
Bien entendu, cet activisme n’est pas neutre et des intérêts multiples et variés sont derrière ces attitudes sectaires. Si l’on pèse ce qui nous rapproche et ce qui nous divise, la balance penche, à l’évidence, beaucoup plus vers ce qui nous rapproche. L’histoire commune, la géographie méditerranéenne, la culture et la langue, l’économie et les finances, la sécurité et la défense bien comprise, la stabilité et la prospérité partagée… autant de dossiers qui peuvent trouver des solutions minimales qui satisfassent les deux pays, à condition express de chacun fasse l’effort minimum, pour trouver « une intersection » acceptable par les deux pays. Dans le cas contraire, la méfiance, l’incompréhension, les prises de position incendiaires, les surenchères nauséabondes, s’installent durablement sur le registre de nos relations bilatérales et finissent par créer un climat délétère, destructeur pour nos deux pays. Faut-il, comme c’est le cas, depuis l’indépendance, « cacher sous le tapis » les problèmes qui fâchent et ils sont nombreux ? Certainement pas car ils ne font que grossir ! Faut-il les traiter comme nous le faisons, actuellement, c’est-à-dire, à dose homéopathique ? Pas du tout, puisqu’ils enveniment, à chaque fois qu’ils refont surface, nos relations ! Il y a donc lieu de trouver des pistes innovantes, pour la construction de ponts féconds entre nos deux pays et ne pas laisser aux futures générations des contentieux empoisonnés. La tâche est difficile, certes mais combien nécessaire même si elle n’est pas gagnée d’avance, elle mérite d’être menée à son terme. Sortons donc de cette équation qui nous conduit à l’impasse et inventons ensemble, une nouvelle vision stratégique, à moyen et long terme, profitable pour nos deux pays et pour la région.
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