Comment les autorités gèrent 850.000 candidats à l’épreuve du BAC

Comme chaque année, les épreuves du BEM et du BAC (du 15 au 19 juin) retiennent l’attention des pouvoirs publics, mais également celle des parents d’élèves ! Leur organisation, leur sécurisation, leur correction et leur conséquence sur le devenir des élèves revêtent un caractère capital pour toute la société, pour les concernés et les non-concernés.
Ces épreuves coûtent des milliards de DA et mobilisent des milliers de responsables du secteur de l’éducation nationale (3.000 centres d’examen et 240.000 enseignants et surveillants), mais également des services de sécurité (56.000 agents de la gendarmerie nationale).
Certains proposent l’annulation de l’épreuve et proposent à la place le « contrôle continu », (suivi des notes obtenues durant toute l’année scolaire) plus juste pour évaluer l’apprentissage de l’élève. D’autres, optent pour une révision des coefficients par matières et enfin, certains proposent de ne rien changer, c’est le cas d’une grande majorité !
Toutes les familles algériennes souhaitent que leur enfant accède à l’université, c’est un espoir légitime, car cette dernière assure quasiment un diplôme négociable sur le marché du travail. Cette conviction, qui remonte à la colonisation, perdure aujourd’hui, dans la mesure où le travail manuel est sous-estimé par rapport à celui intellectuel.
Dans les pays anglo-saxons, c’est l’inverse qui est la règle sur le marché du travail où le background est recherché avant le diplôme. Ceci n’empêche pas la promotion de grandes universités réputées mondialement, ce qui crée une émulation saine et une concurrence féconde.
L’administration chargée du cycle secondaire a les yeux rivés sur le taux de réussite ou sur celui de l’échec. En effet, cet indice statistique rend compte partiellement de l’efficacité de tout le système mis en place et du niveau général de nos élèves.
L’objectif final de cet examen est presque minoré par rapport à son résultat et il n’est pas exclu que des consignes de correction soient suggérées pour atteindre un taux acceptable dans certaines années. D’autant que les recalés vont venir encombrer les établissements scolaires pour les promotions ascendantes et se verront affectées à des classes spéciales pour désengorger les établissements ou à la catégorie des candidats libres.
L’orientation des bacheliers vers les différentes facultés se réalisera en fonction des notes obtenues, ce qui assurera une sélection directe ou sur la capacité pédagogique des universités, ce qui correspond à une sélection indirecte et donc à un numérus clausus caché.
Les besoins économiques viennent en second plan même si des ponts entre les ministères de l’Enseignement supérieurs, de l’éducation nationale et les ministères économiques, ont été construits pour satisfaire la demande nationale et équilibrer les déficits et la surpopulation estudiantine dans certaines filières.
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