Commercialisation des équipements médicaux et parapharmaceutiques par les officines : fin de la polémique ?

Quand la rumeur remplace l’information… Une polémique s’était engagée entre l’association des pharmaciens et le ministère de la santé à propos d’une interdiction, pour les officines pharmaceutiques de vendre des équipements médicaux et des produits parapharmaceutiques.
Une polémique qui semble avoir été alimentée par la rumeur, puisque le Directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Samy Kolli a affirmé que « le code actuel de l’activité Pharmacie inscrit au registre de commerce (101.602) autorise toujours le pharmacien à vendre une liste de produits en vertu de l’arrêté de 1995, fixant la liste des marchandises autorisées à la vente dans les officines Il ajoutera que « le ministère n’avait pas interdit aux pharmaciens d’officine de commercialiser les équipements médicaux et les produits parapharmaceutiques ».
La question qui se pose est de savoir pourquoi l’association des pharmaciens est montée au créneau pour dénoncer cette interdiction ? En effet, c’est soit une rumeur, soit une volteface du ministère mais dans tous les cas, une chose est certaine c’est que l’information et la communication entre l’administration centrale de la santé et les associations professionnelles ne circulent pas, ce qui pose problème !
Toutes les associations professionnelles, légalement constituées, celles du secteur de la santé et plus précisément de la pharmacie, bénéficient de prérogatives, fixées par la loi sur les associations, entre autres celles défendre « les intérêts matériels et moraux de leurs adhérents ». Elles sont également la « courroie de transmission » entre l’administration et les professionnels du secteur, pour tout ce qui concerne l’organisation de la profession, les réformes à introduire, la réglementation de l’activité.
L’administration se doit de consulter les associations pour recueillir leurs avis sur la situation de la profession, les réformes à introduire, les problèmes et les lacunes rencontrées dans l’exercice de leur activité et les modes de régulation du marché s’agissant d’une activité commerciale réglementée. Cet exercice nécessite la volonté d’établir des navette permanentes et régulières entre les associations et l’administration centrale, de manière à prévenir les problèmes plutôt que de les subir. En outre, les associations font remonter les problèmes rencontrés sur le terrain, au niveau de l’administration centrale, de manière à les prendre en charge totalement ou partiellement.
Cette affaire démontre que l’ascenseur est en panne !
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