Conflit ukrainien : C’est l’heure des concessions territoriales ?

À deux jours de la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska, le président américain a été très clair à cet endroit, il y aura bien un « échange de territoires » entre les deux belligérants.
Or, en termes de territoires, c’est bien des territoires anciennement ukrainiens que l’on va mettre sur la table des négociations et non pas les territoires russes, à part les quelques kilomètres carrés dans la région de Koursk que les ukrainiens occupent !
Les conditions émises par le président russe seront donc validées par le président américain et permettront d’ouverture de négociations de paix durables. La contrepartie attendue par D. J. Trump, c’est la séparation du couple sino-russe et la signature d’accords de coopération tous azimuts « gagnant-gagnant » pour les deux pays.Â
Il s’agit, en fait, des Oblasts de Donetsk, de Louhansk, de Zaporijia et de Kherson qui avant le conflit étaient sous autorité ukrainienne et qui après trois ans de guerre sont passés sous domination russe, ce qui représente environ 20% du territoire ukrainien.
Il y a lieu de remarquer que la Crimée ne fait plus l’objet de négociations et qu’elle appartient désormais à la fédération de Russie. De même que pour les quatre Oblasts, qui ont rejoint, après un référendum, la fédération de Russie. En d’autres termes, pour la Russie, ces quatre Oblasts appartiennent à la Russie et que la négociation doit porter sur quelques kilomètres carrés et certaines villes et villages.
Comprenant que la rencontre entre les présidents russe et américain en Alaska le 15 Août 2025, se réalisera à son détriment. Le président ukrainien se retranche derrière la constitution de ce pays qui interdit toute concession territoriale du pays et lui-même ne peut donc pas changer la loi constitutionnelle qui a été approuvée par un vote populaire.
Cet obstacle purement juridique peut cependant faire l’objet d’une solution avec la convocation d’un nouveau scrutin pour rendre licite ces concessions territoriales, dans le cadre d’un accord global.
Cette prérogative relève des compétences du seul président ukrainien et cette carte V. Zelenski veut la négocier au mieux de ses intérêts personnels et pour son payant, sachant que lui-même n’est plus légitime puisque son mandat s’est achevé depuis des années et qu’il a refusé d’appeler à une élection présidentielle pour renouveler son mandat, du fait de la guerre.
Dès lors l’évocation de son départ politique revient sur la table dans la mesure où un nouveau président plus « malléable » pourrait accepter le « deal » territorial proposé par le président américain et russe.
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