Rappelons-nous de cette phrase cynique du camp occidental, avec à la tête les USA, qui déclarait « qu’il fera la guerre à la Russie jusqu’au dernier … ukrainien » ! Il s’agit donc d’une guerre par procuration où l’Otan, sous commandement américain, se propose de démanteler la Russie, en « pièces », pour définitivement en finir avec ce pays. Faut-il fournir des preuves à cet endroit ? Il suffit d’écouter les déclarations du Président français (F. Hollande) et de la chancelière allemande (A. Merkel), relatives aux accords de Minsk (I et II), et notamment la promesse non écrite, de ne pas permettre à l’Ukraine d’entrer à l’Otan, pour s’en convaincre, puisqu’ils ont tour à tour affirmé qu’ils avaient menti à V. Poutine, sur la mise en œuvre de ces accords et qu’ils n’avaient, à aucun moment, envisager de les appliquer alors qu’ils en étaient les garants ! Les exactions commises dans le Donbass, sur les ukrainiens russophones et les milliers de morts civils, le camp occidental s’en lave les mains mais pire encore, il considère que c’était le prix à payer pour atteindre leurs objectifs.
La patience ayant des limites et lorsque V. Poutine a compris les intentions réelles du camp occidental, sa réaction fut proportionnelle à la menace qui planait sur l’intégrité de son pays et déclencha, ce qu’il a baptisé, « l’opération de guerre spéciale » contre l’Ukraine, au grand damne des USA et de ses alliés occidentaux. Cette opération n’avait pas pour objectif d’envahir l’Ukraine mais de récupérer la Crimée (rattachée à l’Ukraine par J. Staline) et d’intégrer les territoires du Donbass et de Lougansk, à la fédération de Russie, après l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Ce conflit aux multiples facettes, va bouleverser la géopolitique mondiale par ses conséquences et ses impacts collatéraux et sa dimension planétaire. En effet, USA et de ses alliés occidentaux, n’ont pas obtenu, malgré les pressions, l’appui des pays émergents, qui se sont abstenus, lors du vote des Nations-Unies qui devait condamner la Russie, préférant restés « neutres ». A ce premier échec, va s’ajouter celui du refus d’appliquer les sanctions multiples décidées par les USA et ses alliés, contre la Russie. Enfin, l’issue du conflit, qu’ils pensaient rapide et victorieux pour l’Ukraine, s’est avéré beaucoup plus problématique, malgré les quelque 150 milliards d’US$ d’aide divers fournis à l’Ukraine, qui en demande toujours plus, pour renverser le rapport de force.
Et c’est à cet endroit précis, que les élections présidentielles américaines interviennent dans le conflit. En effet, l’engagement tous azimuts, du Président démocrate américain, qui s’est déclaré candidat, l’année prochaine, ne fait l’unanimité ni dans son propre camp et encore moins dans celui de l’opposition républicaine même si les USA ont tout gagné dans cette guerre par procuration. Il remplacent le gaz russe, consommé par l’UE et notamment l’Allemagne, par leur propre gaz (de schiste) et à des prix plus chers. Ils enregistrent, pour leurs industries, des commandes d’armements jamais égalées auparavant. Ils récupèrent la part non négligeable du marché mondial des céréales que l’Ukraine ne peut plus fournir. Enfin, ils enterrent définitivement toute idée de « défense européenne » et confortent le rôle unique de l’Otan qu’ils contrôlent. Mais même ces gains macro-économiques, n’arrivent pas à convaincre les « Tax-payers » américains et notamment les « middle-class » qui comparent d’un côté leur pouvoir d’achat qui s’érode et d’un autre, les milliards d’US$ déversés dans le conflit. Au-delà du « phénomène Trump », qui va marquer sans doute les prochaines élections, une victoire républicaine, avec ou sans D. Trump, va faire basculer le conflit Ukrainien, dans une vision plus pragmatique, qui consiste à ouvrir des négociations pour « une paix juste » avec les russes, sur la base de la « situation sur le terrain » et de la non adhésion de l’Ukraine à l’Otan.
Tous les experts américains, les centres de recherche et les analystes sont unanimes pour dire que ce conflit a réussi à rapprocher la Russie et la Chine, seule vrai pays contre lequel les USA doivent concentrer tous leurs moyens et l’Ukraine devra donc attendre des jours meilleurs !
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...