L’analyse froide du conflit ukrainien nous dévoile, peu à peu, les dessous des cartes de cette guerre, qui n’a pas débuté aujourd’hui mais date de la chute du « Mur de Berlin ». En effet, à cette date les présidents G. Bush et M. Gorbatchev se sont mis d’accord pour détruire l’URSS et faire naître la Russie, accepter la réunification allemande, mettre fin pacte de Varsovie, en contrepartie de quoi l’Otan ne devait pas s’étendre en dehors du cadre dans lequel elle existait à cette époque ! Écrit ou non écrit, ce pacte entrait dans le cadre de la fin de la « guerre froide » et dans une l’écriture d’une nouvelle page des relations internationales construite sur la coopération, la prospérité partagée et le règlement des conflits par la diplomatie et l’instance onusienne. Comment le Président M. Gorbatchev a pu croire à un pareil « deal » sur simple déclaration verbale de son homologue américain ? Avait-il pour seule préoccupation la reconstruction de la Russie en « bradant » la place qu’elle occupe dans le concert des nations ? N’avait-il pas conscience de la théorie de la construction « d’ennemi héréditaire et permanent » lui qui était un ancien du KGB ? A-t-il été « retourné » par la CIA ? Autant de questions et biens d’autres se posent sans qu’elles trouvent aujourd’hui de réponses satisfaisantes ! Mais un fait concret est indiscutable, c’est que l’UE mais surtout l’Otan, n’ont cessé de s’étendre à l’Est, pour arriver jusqu’aux frontières russes ! Même les accords de Minsk sur l’Ukraine signés et garantis par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, en 2014, n’ont pas été respectés, sur pression américaine, puisqu’un coup d’état, organisé et financé par la CIA, a été réalisé et a débouché sur l’éviction du président élu prorusse, au profit d’un « clown » sioniste, corrompu et radicalement antirusse. Mais l’élément déclencheur de cette guerre est la demande de l’Ukraine d’adhérer à l’Otan et l’acceptation des USA de cette adhésion malgré le refus catégorique de l’EU et notamment la France et la RFA ! Comprenant clairement que l’UE n’avait pas les moyens de contredire les USA et que l’Otan était complètement contrôlée par les USA, V. Poutine arrive à la conclusion que seule une solution militaire pouvait renverser le rapport de force en sa faveur, pour ensuite négocier cette fois avec les USA, une paix durable proche de ses objectifs stratégiques de défense et de sécurité. Les USA pour ce qui les concerne, tirent une triple victoire de ce conflit, à savoir une victoire économique, une victoire géopolitique et enfin une victoire de politique intérieure. En effet, au niveau économique, les USA ont conclu des contrats gaziers, à moyen et long terme, pour approvisionner l’UE, en remplacement de la Russie et son gazoduc Stream II. En provoquant le réarmement des pays de l’UE, ils ont rempli leurs carnets de commande du complexe militaro-industriel pour plusieurs années et notamment pour l’aviation et les missiles. Enfin, comme réactions collatérales, les prix des céréales ont flambé ce qui leur permet de placer leur production exportable dans tous les pays importateurs et exploiter leur « food power ». Au niveau géopolitique, c’est le retour en force des USA en Europe et notamment de leur bras armé l’Otan, puisque les opinions publiques de certains pays européens demandaient leur retrait de l’Otan avant le conflit, ce qui ne sera plus le cas dorénavant et d’autres pays comme la Suède et la Finlande ont déclaré leur intention de rejoindre l’Otan. Cette position nouvelle dominatrice des USA va lui faciliter la tâche pour mobiliser l’UE contre son grand concurrent et ennemi la Chine. Enfin, au niveau de la politique intérieure américaine et à l’approche des élections de mi-mandat, le Président J. Biden marque des points en direction des classes moyennes de son pays qui s’inquiètent pour leur emploi et de leur pouvoir d’achat et auxquelles il pourra dire qu’il va exporter de l’énergie, des armes et des céréales. Quant aux élites américaines, elles ne voient pas d’un mauvais œil le retour de l’hégémonie américaine au niveau mondial, après la défaite humiliante de leur aventure afghane. En attendant, la population ukrainienne subit les frasques de son Président qui ne semble pas comprendre les éléments rudimentaires de la géopolitique.
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