Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a lancé un appel urgent ce mardi 12 novembre 2024, au Conseil de sécurité pour qu’il prenne des mesures fermes en imposant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Gaza. Il a insisté sur l’importance de mettre un terme à « l’agression des forces sionistes » et au châtiment collectif infligé à la population palestinienne. »
Le Conseil de sécurité doit agir maintenant, de manière résolue, afin d’imposer un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent pour mettre fin au châtiment collectif dont est victime la population palestinienne à Gaza », a déclaré Bendjama lors de son intervention à la séance du Conseil, consacrée à la famine dans le nord de Gaza. La situation humanitaire désastreuse à Gaza, selon Bendjama, est loin d’être un accident. Elle résulte d’une politique délibérée de privation imposée par la puissance occupante.
« Cette situation n’est pas un hasard, c’est la conséquence d’une politique voulue pour affamer et déshumaniser les Palestiniens », a-t-il affirmé. Il a cité les statistiques alarmantes du Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, qui ont révélé qu’en décembre 2023, Gaza comptait 80 % des personnes dans le monde souffrant de famine ou de faim catastrophique.
L’Algérie a, par ailleurs, exprimé son inquiétude face à l’inaction de la communauté internationale face à cette situation. Bendjama a rappelé que les organisations humanitaires avaient tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, mais que la communauté internationale restait « incapable de mettre fin à l’agression des forces sionistes ». La famine dans le nord de Gaza, désormais une réalité tragique, « était prévisible », a-t-il ajouté, avant de souligner que cette crise faisait suite à un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), qui a révélé une « probabilité imminente et substantielle de famine ».
Bendjama a aussi dénoncé la politique systématique des forces sionistes visant à déplacer les Palestiniens du nord de Gaza. « C’est une politique établie et reconnue par les forces d’occupation sionistes, qui cherchent à vider cette région de ses habitants », a-t-il affirmé. Il a souligné que cette décision, d’interdire le retour des Palestiniens dans leurs foyers, représente une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2735, qui garantit le droit des personnes déplacées à revenir chez elles.Malgré des appels répétés à l’aide humanitaire, les chiffres restent dérisoires.
En octobre dernier, seulement 37 camions d’aide ont pu entrer à Gaza, un chiffre bien inférieur aux 500 camions envoyés un an plus tôt. « Au milieu de cette crise, les autorités sionistes ont décidé de mettre un terme aux activités de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés, un autre acte de châtiment collectif », a ajouté Bendjama.
Enfin, le représentant algérien a dénoncé la déclaration du ministre des Finances des autorités sionistes, qui a suggéré qu’il serait juste et moral d’affamer les deux millions d’habitants de Gaza. « Nous, membres du Conseil de sécurité, devons respecter nos obligations morales et juridiques », a-t-il insisté. « Les vies des enfants, des femmes, des personnes âgées, de tous les civils sont en danger. Il est inconcevable de laisser ces personnes seules face à une puissance sioniste d’occupation qui méprise la vie humaine. »
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