Conseil de sécurité : l’Algérie appelle à imposer des sanctions à l’entité sioniste

Dimanche soir 10 août, lors d’une réunion d’urgence tenue à New York au Conseil de sécurité, l’ambassadeur permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a lancé un appel solennel à la communauté internationale.
Il a exigé des sanctions contre l’entité sioniste, qu’il accuse d’une agression violente contre la bande de Ghaza et d’avoir annoncé un plan de réoccupation de Ghaza-ville.
Dénonçant « avec la plus grande fermeté » la décision de la puissance occupante de déplacer l’ensemble de la population de la ville et du nord de l’enclave palestinienne, le diplomate algérien a averti qu’un tel contrôle militaire total relevait de crimes de guerre.
« Ghaza est déjà sous occupation, déjà enfermée dans un siège inhumain », a-t-il martelé, accusant les responsables de « tracer leurs plans avec du sang » et appelant à mettre fin à l’impunité.
Pour Bendjama, cette nouvelle opération, qui s’ajoute à « vingt-deux mois de déplacements forcés, de famine et de nettoyage ethnique », ne se contentera pas de détruire Ghaza, mais « anéantira ce qu’il en reste ».
La liste des martyrs, y compris ceux morts de faim, est « trop longue et trop sombre pour être contenue sur une page », a-t-il regretté, tout en pointant la persistance des « tactiques génocidaires » de l’occupant.
Le représentant algérien a accusé l’entité sioniste de vouloir « expulser tout un peuple de sa patrie » et de priver les Palestiniens « d’État, de drapeau et d’avenir ». Mais il a assuré que, malgré la brutalité, les Palestiniens « n’abandonneront pas leur terre et ne renonceront pas à leurs droits ».
Selon lui, l’occupant agit avec « cruauté et barbarie », utilisant la famine, la soif, les armes et l’humiliation comme armes de guerre, tout en « se moquant » ouvertement du droit international et du Conseil de sécurité.
Bendjama a rappelé que de nombreuses voix se sont élevées contre le génocide en cours, citant l’enquête ouverte par la Cour internationale de Justice pour « crime plausible de génocide » et les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre des responsables sionistes.
Il a également mentionné les résolutions répétées de l’Assemblée générale et les condamnations du Conseil des droits de l’homme, tout en fustigeant le silence du Conseil de sécurité : « Le silence n’est pas neutre, le silence tue. »
Concluant son intervention, le diplomate a exhorté l’organe exécutif de l’ONU à agir « de manière décisive » et à utiliser « ses moyens les plus puissants » pour stopper les crimes commis contre le peuple palestinien. « L’heure est venue d’imposer des sanctions à la main qui vole la terre, au drapeau qui flotte sur les ruines, à l’ennemi de l’humanité », a-t-il affirmé.
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